Le MIP dévoile ses nouvelles salles
La première phase de travaux du Musée international de la parfumerie vient de s’achever. L’inauguration a lieu ce soir
Après quelques mois de rénovation, la première phase de travaux du Musée international de la parfumerie s’est achevée dans les temps. Il s’agissait de l’entrée du musée avec la première salle généralement dédiée aux expositions temporaires, de la coursive et de la serre ainsi que du premier étage. Le début de la visite commence désormais avec une salle dédiée à la fabrication du parfum, de la culture de la plante à parfum, en passant par la transformation des matières premières, la création et enfin la production. Des explications qui manquaient au musée, selon ses visiteurs.
Une scénographie entièrement repensée
Dans la coursive, les peintures ont été refaites, tout comme les bornes vidéo. Dans la petite salle attenante, une vidéo réalisée à la manière d’une publicité présente le travail de l’artiste Lucy MacRae. La serre s’est fait une nouvelle beauté avec des panneaux colorés et l’installation d’un arbre olfactif. Au premier étage, toute la scénographie a été repensée. Chaque salle retrace une époque. Ainsi, l’Égypte, la Grèce, l’époque romaine, le Moyen-Âge européen et extra-européen sont distincts, pour plus de cohérence. « L’idée était de mettre plus d’iconographies, explique Grégory Couderc, responsable scientifique du MIP. Le musée a également fait de nouvelles acquisitions ainsi que de nouveaux prêts après de musée de la région et d’ailleurs. »
(1) Dernier espace rénové, l’escalier met en avant des oeuvres du peintre Jean-Joseph Pugnaire ainsi que L’arbre qui pleure, de l’artiste Laurent Perbos. Les espaces familles ont été repensés et sont identifiés par un code couleur bleu. Le parcours en braille demeure ainsi que les traductions en anglais et en italien. En parallèle, l’hôtel Pontevès accueille une exposition réalisée par Prodarom pour ses 120 ans. Le Syndicat National de Fabricants de Matières Premières Aromatiques y propose une rétrospective sur son histoire visible jusqu’au 31 août.