Nice-Matin (Cannes)

Nathalie et J.-P. Pernaut: « Aller au théâtre, c’est une fête »

- Avec Régime présidenti­el, vous restez dans le thème politique ? Vous avez choisi Philippe Risoli pour le rôle principal… Jean-Pierre, vous monterez sur scène un jour ? D’une région à l’autre l’accueil est différent ? PROPOS RECUEILLIS PAR JIMMY BOURSICOT

Lui est l’indéboulon­nable «boss» du journal télévisé de 13 heures sur TF1. Elle est une comédienne qui passe la majeure partie de l’année sur les planches. Autant dire que les plages de repos sont rares. Pourtant, en plein coeur de l’été, Jean-Pierre Pernaut et sa femme, Nathalie Marquay-Pernaut n’étaient pas totalement en vacances. Au Lavandou puis à Mandelieu, ils ont proposé deux représenta­tions de Régime présidenti­el ,la pièce humoristiq­ue qu’ils ont écrite ensemble. Après les trois coups, Nathalie a grimpé sur scène avec entrain. Comme toujours. Couvée du regard par « JPP ». Quelques minutes avant une représenta­tion à guichets fermés à Mandelieu, le couple a répondu à nos questions. Plus complice que jamais. On parle d’une femme très ambitieuse qui fait tout pour que son époux devienne président de la République. Elle rêve de vivre à l’Elysée. Nathalie Marquay-Pernaut: Ça ne serait vraiment pas mon truc… Mais s’il voulait se présenter, je lui dirais non direct ! (Elle rit). N. M.-P.: On avait fait La Ferme Célébrités ensemble. C’est un grand pro, très fort en impro et bosseur. Je lui avais dit en  qu’il devait tenter de faire du théâtre. Dix ans après, je lui ai proposé de nous rejoindre pour la première pièce. On achève une première tournée et on en démarre une autre après les vacances, jusqu’à juin . L’accueil est formidable. Comment travaillez-vous sur l’écriture d’une pièce ? J.-P. P.: On travaille d’abord à deux. On imagine le thème, les personnage­s, les scènes, l’intrigue… Dans un deuxième temps, Eric Le Roch intervient pour lier tout ça et donner du rythme. Il apporte la touche finale. J.-P. P.: Ce n’est pas mon métier. La comédie, c’est tellement technique, tellement difficile… N. M.-P.: Oui, mais tu apprends vite. Présenter un JT, c’est aussi un exercice compliqué. J.-P. P.: Non, ce que sait faire un présentate­ur télé en général, c’est un one man show. N. M.-P.: Pour l’instant, tu n’as pas le temps. Mais quand tu seras à la retraite, tu auras envie de briller auprès de ta femme. J.-P. P.: Ce n’est pas d’actualité. J.-P. P.: Oui, les gens réagissent différemme­nt en fonction du nombre de pièces qu’ils ont l’opportunit­é de voir dans l’année. Plus il y en a, plus le public est difficile. Mais avec notre première pièce, on a tourné pendant cinq ans. Dans certains endroits, aller au théâtre est une fête. On participe, on rit, on applaudit. À Paris, on observe. N. M.-P.: D’une ville à l’autre, les gens ne rient pas au même moment non plus. C’est surprenant. Ce n’est jamais la même chose. Quand tu joues en plein air, comme ici, tu as le bruit des canards, les cris des enfants. Tu entends tout, il faut se concentrer ! Mer ou montagne ? N. M.-P. : Moi, la mer ! Le sud, c’est ma région préférée, je ne peux pas vivre sans la mer. Avant de connaître JeanPierre, je venais déjà dans le sud. J’ai beaucoup d’amis à Juan-les-Pins. J.-P. P. : Moi, les deux. Mais on va dire mer. J’aime beaucoup Le Lavandou. On y vient presque chaque année. J’étais aussi très content pour Sanary, qui a gagné le concours du plus beau marché de France. J.-P. P. : Aucun des deux. En vacances, c’est plage ! Même pas de vélo. On se met quelque part et on ne bouge plus.

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(Photo Jimmy Boursicot) Avant de prendre un peu de repos, Jean-Pierre Pernaut et son épouse, Nathalie, ont pu mesurer leur cote de popularité au Théâtre Robinson, à Mandelieu.

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