L’énigmatique céramiste : l’art du feu et de la terre
Chaque semaine, NiceMatin s’empare des casemates au boulevard d’Aguillon. Peintres, sculpteurs, céramistes ou encore maître-verriers, l’été arrive... et avec du style ! Retour sur la vingtaine d’artistes présents.
« Je suis né inspiré ». Claude Urbani donne le ton. Originaire de Toscane, le céramiste de 73 ans brise les codes de l’art du feu. Un hyperréalisme assumé, une spontanéité évidente. Sur toile ou avec de la matière, qu’importe : l’art n’a pas de frontière. De Suède en Allemagne, le sculpteur se forge une vision très concise du monde qui l’entoure. « J’ai même fait des sculptures en terre dans le désert ». Qualifiant sa peinture d’énigmatique, l’artiste laisse place à l’interprétation. Il donne du sens à une approche subjective et amène une démonstration sincère de l’art abstrait. Le peintre sculpteur place la femme au centre des préoccupations et s’approprie la liberté de la représenter à sa façon.
Depuis combien de temps êtes-vous sur la promenade des Arts ?
Ça fait ans que j’y suis [au boulevard d’Aguillon]. Je suis l’un des premiers à avoir eu une casemate.
Quelles sont vos inspirations ?
Évidemment, on est tous lié, mais ma démarche est spontanée, qu’elle soit sur un bout de papier ou une toile. Je suis dans l’imaginaire et l’énigmatique. Mon but n’est pas de faire passer un message mais que mon message passe. C’est la cité où je suis né et c’est aussi la ville où je me suis toujours exprimé. Ma vie est ici.
Quelles sont vos techniques ?
Essentiellement la peinture à l’huile et à l’eau. Je travaille la terre et de nombreuses pièces uniques, très épaisses. Ce type de pièce, pafois de kg, transgresse le métier. Ça sort de la norme traditionnelle. ■ 17 Boulevard d’Aguillon. Horaires : Du lundi au samedi, 10h à 20h. L’été, de 10h à minuit. Tel : 04.93.34.42.56