FAITS DIVERS Un feu de voiture se propage à une villa quartier de la Californie
Le 21 juillet dernier, certains candidats à l’exploitation des pontons de la Croisette – où sont proposé entre autre ski nautique, parachute ascensionnel, bouées et sports nautiques tractés – s’exprimaient dans les colonnes de Nice-Matin pour faire part de son mécontentement. Sur les 18 postulants aux 6 pontons disponibles, 5 avaient été attribués aux “anciens”, en place depuis de nombreuses années. Un “jeu de dupes” pour les refoulés, qui pointaient des conditions d’attribution obscure de la part de la mairie. La Ville avait rétorqué en toute transparence, exposant les critères bien précis et l’impartialité de la commission indépendante qui avait évalué les dossiers.
« Expérience et savoir-faire »
Mais les professionnels ont également souhaité mettre leur grain de sel dans cette affaire : « Nous nous sommes aussi sentis visés ! Ces personnes parlent notamment de matériel obsolète, alors que nous le renouvelons chaque année », précise Stéphane Vidal, exploitant du ponton du Gray d’Albion. « Nous avons fait appel à des avocats, architectes et comptables spécialisés pour monter nos dossiers, afin de mettre toutes les chances de notre côté. » Pour Gilles Dubiosi, au ponton du Carlton, c’est « la mise en valeur de l’expérience et du savoir-faire qui a primé. » « Nous sommes tous titulaires de diplômes de moniteur d’État de ski nautique et de diplômes maritimes », indique le professionnel habitué à chouchouter ses clients. « Ça n’a pas été simple pour nous non plus, nous avons eu la réponse le 25 juin pour ouvrir début juillet, à peine quelques jours pour tout mettre en place ! » La corporation l’assure : « Nous n’avons pas volé nos places. Les clients n’ont qu’à venir vérifier par eux-mêmes ! » Mauvaise surprise pour un couple de Hollandais arrivé hier matin à Cannes pour passer des vacances. Aux alentours de heures du matin, les deux touristes arrivent à destination, avenue des Pharaons, dans le quartier de la Californie. Le mari gare la voiture, qui vient d’effectuer un très long trajet, dans le jardin de la villa, sous un abri prévu à cet effet. Quelques instants plus tard, pour une raison qui reste à déterminer (surchauffe, défaillance du moteur?) l’engin s’embrase. Les flammes se propagent alors au toit de l’abri... mitoyen avec celui de la maison. Rapidement sur place, les pompiers sont parvenus à circonscrire le sinistre, avant qu’il ne ravage entièrement les lieux. La vacancière, enceinte, a été examinée par les secours par mesure de précaution.