Charançon Rouge du palmier : les réponses du groupe Arysta
À la suite de l’article paru le jeudi 31 mai, Sauver les palmiers : oui mais avec quel produit ? la société Arysta a souhaité exercer son droit de réponses. « Le groupe Arysta Lifescience a développé un produit à base de « Beauveria bassiana souche NPP111 B005 », qui est un champignon enthomopathogène du Charançon Rouge du palmier dont la commercialisation en France est assurée par la société varoise, Vegetech, experte de la protection des palmiers. L’efficacité et l’absence d’effets indésirables de ce produit à base de Beauveria bassiana souche NPP111 B005 ont été plus que sérieusement établies puisqu’il a été homologué par l’Union européenne puis, en France, par l’Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) conformément au règlement européen (CE) n°1107/2009. Cette homologation a été obtenue à la suite d’une procédure d’évaluation d’une durée de 6 ans, similaire pour tous les produits de protection des plantes, qui inclut notamment des études de toxicité et des essais d’efficacité. À l’issue de cette évolution, il n’a été relevé aucun danger particulier concernant notre produit contrairement à l’Emamectine Benzoate, mentionnée dans l’article, qui est classée comme pouvant nuire au foetus (H360Df), mais également « susceptible de nuire à la fertilité » ou encore présentant une « toxicité aiguë par inhalation - Catégorie 4 (C4) ». II convient également de préciser que les propos trompeurs du CMSP tendent à remettre le degré d’efficacité de notre produit (proche de 90 %) en extrayant à dessein du rapport de l’ANSES une infime partie des conclusions indiquant que le produit a une efficacité « variable et partielle ». Or, il convient de souligner que la variabilité pour des essais de produits agissant sur des organismes vivants est une constante, de même que la non-éradication inférieur à 100 %. Notre produit permet tout de même d’atteindre une efficacité de 90 % qui représente une extrême efficacité prouvée par de nombreux essais. À titre de comparaison, le rapport d’évaluation de l’ANSES de l’Emamectine Benzoate stipule que « ces essais montrent que les résultats sont éminemment variables ». Additionnellement le CMSP croit pouvoir affirmer fallacieusement que notre produit serait toxique pour les abeilles. Il s’agit d’une lecture erronée de l’avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui dans son « review report » daté de novembre 2016 soutient l’approbation des souches de Beauveria bassiana spécifiques et conclut en l’absence de surmortalité des abeilles liées à l’application du produit. L’ANSAS estime même qu’il n’est pas nécessaire de supprimer les inflorescences lors de la période de traitement. » Le genre de mauvaise surprise qui se termine plutôt bien. Lundi soir, aux alentours de 23 heures, une personne se fait dérober son portefeuille au sein du parc AntibesLand. Repérées par le service de sécurité du site de loisirs de la Brague, les deux présumées auteures sont maîtrisées en attendant l’arrivée des forces de l’ordre. Après avoir vu son bien lui être restitué en main propre, la victime décide de porter plainte pour vol. Les jeunes filles interpellées, de 13 et 16 ans, sont toutes les deux conduites au poste. La plus âgée reconnaît les faits. Et se voit déférée. La plus jeune, après un rappel à la loi, se voit, quant à elle, placée dans un foyer.