Ferracci : « C’est de la jalousie »
Pointé du doigt par Jean-Pierre Rivère, accusé de vouloir « déstabiliser le club » et d’avoir permis « des agissements financiers extrêmement graves » au sein de l’association qu’il préside, Ange Ferracci a pris le temps de lui répondre hier soir. Pour lui, « c’est la jalousie » qui est la génèse de ces attaques. « Je ne vois pas pourquoi ce serait le petit Ferracci qui ferait courir le bruit qu’il reçoit un salaire. On sait très bien que ce n’est pas le cas. J’ai d’autres chats à fouetter. Maintenant, ce sont ses associés qui nous ont dit, à moi comme aux quinze administrateurs de l’association, qu’il a des émoluments, des dividendes. Et c’est quelque chose que l’on peut comprendre. C’est un actionnaire de la SASP. Il n’y a rien d’anormal. A Nice, beaucoup de choses circulent à travers les supporters ou d’autres colporteurs. Depuis (avec son entreprise dans le génie climatique, ndlr), je suis l’un des partenaires les plus réguliers du club. Que voulez-vous que je colporte ? Ce genre de déclaration n’est pas fait pour m’inquiéter, vous savez. Quelqu’un a déjà essayé de m’écarter, demandez à Maurice Cohen (président du Gym entre et , ndlr), mais je continue à avancer. Quand le stade n’est pas rempli, que l’équipe première joue mal ou qu’il y a un mauvais recrutement, c’est toujours la faute de l’association. Il aimerait peut-être nous étouffer. Vous trouvez normal, par exemple, qu’il ait fallu dix-huit mois pour qu’on nous présente les nouveaux actionnaires du club ? Ce n’est pas beau la jalousie, alors que l’association marche bien et qu’elle a encore donné des professionnels à la SASP cette année. Des agissements financiers graves ? L’association est totalement transparente. Elle fonctionne sous le contrôle d’un commissaire aux comptes, d’un expert-comptable et des services de la Ville. Ça se passe peut-être ailleurs mais pas chez nous. »