Nice-Matin (Cannes)

Une navette pour relancer l’économie et le tourisme

Les commerçant­s ont mis en place un service gratuit qui dessert le village de midi à 23 heures. Départ toutes les dix minutes du parking de la Fontanette

- SERGE JAUSAS antibes@nicematin.fr ■ Il est possible de réserver sa place dans la navette. Pour cela composer le 06.19.47.23.22.

Le manque de stationnem­ent se fait cruellemen­t sentir dans le village. Et notamment en cette période estivale où la baisse de fréquentat­ion est inquiétant­e. Aussi, les commerçant­s ont décidé de se bouger. Depuis ce lundi, ils ont mis en place un service de navette gratuite de midi à 23 heures, tous les jours, pour attirer les touristes et tous ceux qui veulent découvrir la cité des Verriers. «Il fallait réagir et vite, explique le président des commerçant­s Pierre Ortola. Le parking des Bâchettes sera livré, normalemen­t, en mars, il fallait donc trouver une solution de substituti­on.Avec le bureau, nous avons convenu de mettre en place cette desserte jour et nuit pour faire remonter la clientèle. »

Un service permanent

Il faut que ça tourne en permamence. A partir de midi, la navette est basée sur le parking de la Fontanette. Le point de collecte (au bas du village, à proximité du pont vieux) est indiqué par des panneaux jaunes. Ce véhicule de neuf places, conduit, le matin, par Bruno Bradelli, s’arrête au parking Saint-Jean avant de remonter sur la place DeGaulle. Il redescend ensuite vers Biot 3000 et revient à son point de départ pour ne rester que dix minutes. «Il faut une rotation rapide, rappelle Pierre Ortola. Nous avons été aidés dans notre démarche. Tout d’abord, le véhicule nous a été prêté par l’US Biot et nous avons eu des aides du départemen­t, de la CCI, un sponsoring du Crédit Agricole sans oublier les cotisation­s des commerçant­s. » L’après-midi, c’est Lilian Blanc qui accueille les passagers dans le minibus jusqu’à 23 heures. «Une aubaine pour le village, déclare Thierry Piel, qui vient de reprendre le Café de la Poste. «Grâce à ce système, depuis lundi, nous avons vu revenir des habitués mais aussi des touristes notamment le soir pour dîner. » Valérie Gueidoz, secrétaire de l’associatio­n des commerçant­s espère que: «Cette formule perdure et pourquoi pas au-delà de la fin des travaux des Bâchettes. Notre village est difficilem­ent accessible et notamment en cette période d’été. Dans de nombreuses communes il y a des petits trains qui facilitent l’accès. Il faut donc continuer à nous battre pour exister!» Il est vrai que les Antibois n’osent même plus aller à Biot tant l’accès y est difficile.

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(Photo S. J.) Valérie Gueidoz, Pierre Ortola et l’un des chauffeurs, Bruno Bradelli.

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