L’énigme du jeudi
Tous les jeudis, retrouvez une nouvelle énigme. Et sa réponse, la semaine suivante. L’idée est toujours de reconnaître, à travers la photo d’un détail, le lieu patrimonial de Grasse dont il est issu. À vous de jouer pour le seul plaisir de participer…
La question de la semaine :
À Grasse, les fontaines sont encore nombreuses, souvent disséminées au coeur du centre historique, Au fil des siècles, les habitants réclamèrent par de multiples pétitions, la création de points d’eau au sein des différents quartiers. Cédant à ces suppliques confortées par un décret impérial, la municipalité décida au XIXe siècle que serait érigée une fontaine dans chaque rue populeuse et faubourg. Deux types de fontaines apparurent alors : celles aux dimensions modestes, destinées à l’usage quotidien et celles parfois grandioses qui témoignaient d’un véritable souci d’ornementation. Pour admirer ce point d’eau, il vous suffira de trouver l’emplacement des jardins de l’ancienne propriété Gonnelle.
La réponse de la semaine dernière:
Les moucharabiehs de la halle des hydrocarbures Sous le Second Empire, Grasse se spécialise dans la production de matières premières de parfumerie et adapte à cette activité, des éléments issus de la Révolution industrielle. L’extraction par solvants volatils incite Léon Chiris à construire une immense halle. Le parfumeur fait alors appel à Léon le Bel, architecte émérite, déjà auteur à Grasse, de plusieurs structures usinières et villas. En , le maître d’oeuvre débute un vaste chantier, à côté de l’usine originelle. Les murs constitués ordinairement de moellons font place ici, à des pans maçonnés préfabriqués, dans lesquels ont été ménagés des transennes. L’ornementation mauresque offre un style si particulier que les citadins de l’époque donnent à l’ensemble, le nom de « Mosquée ». En , l’édifice, en raison de ces caractéristiques si particulières, est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques.