Place Ossola: cinq nouveaux logements d’ici à
L’ancien hôtel situé au numéro 6, à l’abandon depuis des années, a été acheté par un privé et deviendra un immeuble d’habitation. Début des travaux fin 2018 pour une durée d’un an
Lifting intégral. Ceux qui traversent chaque jour le boulevard Fragonard sont forcément habitués à sa vue... Des décennies, déjà, que l’ancien hôtel inoccupé, situé au 6, place César-Ossola, impose sa carcasse décrépite aux badauds. Situation amenée à évoluer dans l’année à venir. Le bâtiment, construit en 1 785 – qui fut, notamment, une savonnerie et des bains publics avant de devenir un hôtel – a, en effet, été racheté par un investisseur privé (1). Sa destination ? Un immeuble d’habitation. Cinq nouveaux appartements vont ainsi sortir de terre dans les semaines et les mois à venir [lire encadré]. La disparition d’une «verrue» qui fait de Jérôme Viaud un « maire heureux ».
« Cette artère majeure le mérite »
« Depuis l’inauguration de l’hôtel de police municipale [en septembre 2017] , les agents ont une triste vue sur les parpaings et cette construction sauvage [une partie de l’édifice a été bâtie illégalement], poursuit le premier magistrat. Cette initiative privée s’inscrit en complémentarité de la politique de rénovation urbaine engagée depuis plusieurs années. Avec le bâtiment de la police municipale et la porte neuve rénovée, ce nouveau projet de qualité participe à l’embellissement de cette artère majeure qui le mérite. » Si l’édifice est « sensible » – puisque situé au niveau de l’ancien rempart de la ville – l’architecte des bâtiments de France a donné son feu vert au projet présenté et le permis de construire accordé en juillet. Le lancement des travaux est, lui, prévu pour la fin de l’année.
Plusieurs chantiers à venir
Entre la rénovation du bâtiment principal, de la verrière et de la voûte – sans oublier la destruction de l’illégal – ça en fait, du boulot en perspective. « Le temps de travaux est estimé entre 12 et 14 mois, précise Stéphane Le Goadec, architecte en charge du projet. La livraison est ainsi attendue pour le début de l’année 2 020. » Maintenant, il n’y a plus qu’à... Puisqu’on y est, Jérôme Viaud a profité de l’occasion pour évoquer la suite des événements... «Ce bâtiment, c’est une première étape. Nous aurons prochainement rendez-vous à la villa Iacomi [12, boulevard Fragonard], qui était à l’abandon depuis 1981, pour présenter le projet élaboré. D’ailleurs, dans les deux ans à venir, il y aura plusieurs ouvertures de chantiers de ce type. »