FOOTBALL Gardiens du temple
Squillaci, Givet, Roma et Giuly oeuvrent pour les couleurs de l’ASM. Les finalistes de la Ligue des champions 2004 ont témoigné devant les jeunes du centre
Givet-Squillaci. Deux noms accrochés à l’histoire de l’AS Monaco. Une charnière qui a fait les belles années du club de la Principauté. Deux joueurs qui, après avoir terminé leurs carrières respectives, se retrouvent cette année sur le Rocher, cette fois au sein de l’Academy. Gaël Givet accompagne Frédéric Barilaro chez les U19, et Squillaci, Manu Dos Santos chez les U17. Flavio Roma transmet depuis plus longtemps son savoir aux jeunes gardiens monégasques, et Ludovic Giuly est depuis plus de deux ans, ambassadeur du club. Hier, les finalistes de la Ligue des champions 2004 ont prêché ensemble la bonne parole aux jeunes pépites de l’ASM rassemblées pour assister à la projection du documentaire “Le périple rouge”. Le journaliste Antoine Le Roy avait suivi la bande à Deschamps lors de l’épopée de 2004. L’occasion de renforcer l’identité du club auprès des jeunes du centre venus de France, mais aussi de l’étranger. « Respectez l’écusson, a répété Ludovic Giuly à la fin du documentaire. C’est important pour vous de connaître l’histoire de ce club. Vous êtes l’avenir, prenez conseils. Comme vous avez pu le voir dans le documentaire, tout se passe dans le respect des autres et dans la réussite collective d’un vestiaire. Aujourd’hui, il n’existe que Ronaldo et Messi qui peuvent gagner un match sans avoir besoin des autres. Mais le foot, c’est 14 gars qui se défoncent sur le terrain.» Autant de témoignages qui permettront à l’un des centres de formation les plus ambitieux d’Europe de se développer.
« Arrêtez avec votre PlayStation »
Pour ça, l’ASM s’appuie sur ses anciennes gloires. « Pour moi, c’est important de transmettre, explique Sébastien Squillaci qui passe en même temps ses diplômes d’entraîneurs. Ce club a beaucoup compté pour moi. On a vécu quelque chose d’exceptionnel et c’est une chance pour moi d’être là aujourd’hui. Nous pouvons apporter notre expérience pour les faire progresser. Nous avons été dans des situations, ressenti des choses que les jeunes pourront connaître. Nous pourrons alors les guider, les aider ». Et cela passe bien entendu par la force d’un collectif et du travail. « Pour aller en finale, on a tissé des liens très forts, sur, et en dehors du terrain », assure Givet. « Rien qu’en revoyant les images, j’avais des frissons, insiste Squillaci. Alors oui, ça demande des sacrifices, beaucoup d’efforts, mais le jeu en vaut la chandelle. Ce n’est pas une question d’argent, mais d’émotions. Avoir la chance de connaître ça, c’est immense. Ça vaut tout ». Du travail, et surtout beaucoup d’humilité, comme l’explique Flavio Roma. « Quand Fernando Morientes arrive cette année-là du Real Madrid pour jouer avec nous, on pouvait s’attendre à voir débarquer une star, qui se la raconte. Pas du tout ! Ça a été tout l’inverse. » Preuve que “se la raconter” ne mène à rien comme l’a si bien dit Ludovic Giuly : « D’ailleurs, arrêtez avec votre Playstation. Des crochets, des sombreros, tout le monde sait faire. C’est à chier. Ce qu’il faut, c’est être efficace. Que l’on marque de la tête, du tibia ou du c.. ce qui compte c’est marquer ou faire des passes. » Hier, avant de filer dîner à la cafétéria, les jeunes du centre ont appris énormément. Rien qu’en écoutant.
Rony Lopes en soins, Jovetic toujours incertain
Touché à l’ischio en sélection, l’international portugais Rony Lopes était présent hier à La Turbie pour poursuivre ses soins. Il devrait être indisponible environ semaines. Stevan Jovetic, toujours en délicatesse avec son mollet est incertain pour le déplacement à Toulouse samedi.
Ligue des champions : début de la vente demain pour l’Atlético
Les places sèches pour Monaco-Atlético Madrid mardi, seront en vente au grand public dès demain h aux guichets du stade Louis-II et boutique en ligne. (Horaires vendredi h-h et samedi hh). Limité à par personne, places nominatives pièce d’identité obligatoire ! Infos: www.asmonaco.com Adieu le stade Marquet. Après Bayonne, sa ville natale, Didier Deschamps a donné hier son nom au stade de Capd’Ail, sa ville de coeur. « Fier » et « honoré », l’homme aux deux étoiles a dédié son discours au football amateur, «ses éducateurs et bénévoles qui ne comptent pas les heures » et «cette jeune génération qui rêve de porter un jour le maillot bleu, blanc, rouge ».