Nice-Matin (Cannes)

Questions à « On n’a rien lâché »

Mike Di Meglio, vainqueur du Bol d’Or en 2017 et 2018

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Deux départs et deux victoires d’affilée avec deux équipes et deux marques différente­s : Mike Di Meglio, quel est votre secret au Bol d’Or ?

J’adore le circuit PaulRicard, voilà tout ! (Rires) En fait, j’ai débuté en Endurance début  avec beaucoup d’humilité. Je savais que l’expérience des Grands Prix, acquise en  (champion du monde , ndlr), Moto et MotoGP, ne suffirait pas. Alors, que ce soit au GMT (Yamaha) en  et , ou au sein de ce team F.C.C. TSR Honda France que je viens d’intégrer, j’ai toujours privilégié le contact et le partage avec mes coéquipier­s. Cela permet d’apprendre vite.

Samedi soir, après les quinze minutes d’arrêt au stand, vous aviez tiré un trait sur la victoire ?

Ah pas du tout ! Moi, tant que ça roule, je ne baisse jamais les bras. Je l’ai d’ailleurs dit tout de suite à Freddy et Josh. On va remonter jusqu’au podium, peut-être jusqu’à la victoire. Eux, ils y croyaient à moitié.

La clé de la réussite ?

(Du tac au tac) Nous sommes restés concentrés à fond. Aucune prise de tête. Personne ne s’est posé de questions. Chacun de nous trois respectait le tableau de marche à la lettre. Bref, on n’a rien lâché.

Comment avez-vous réussi à assimiler aussi vite le mode d’emploi de la CBR ?

Au guidon, le changement s’avère radical, en effet. La Yamaha, il faut la brutaliser alors que cette Honda réclame un pilotage très doux, coulé. Lors des tests pré-Bol, je suis donc reparti d’une feuille blanche. En quête d’autres automatism­es. J’en ai pas mal bavé au début. Même là, lors des qualificat­ions. Mais en course, le feeling est allé crescendo. Et à la fin, je me sentais aussi à l’aise que sur la Yam’...

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