Les Républicains azuréens en pole
. C’est le nombre d’adhérents des Républicains à jour de leur cotisation dans les Alpes-Maritimes qui pourront prendre part, le octobre, à l’élection du nouveau président départemental de LR. Tombées autour de militants l’an dernier, les troupes se sont donc sérieusement remplumées. Visiblement, l’élection annoncée d’Eric Ciotti, qui sera très certainement le seul candidat (Christian Estrosi, le président sortant, ayant choisi de ne pas se représenter), n’a pas démotivé les adhérents. Bien au contraire, un regain d’adhésions ayant été enregistré ces dernières semaines. Au passage, les Alpes-Maritimes, longtemps derrière Paris et les Hauts-de-Seine, deviennent ainsi la première fédération LR de France en nombre de militants. « Quand on parle clair, on convainc et on rassemble », s’est réjoui Eric Ciotti, qui a fait activement campagne pour remobiliser les sympathisants. Les candidats à l’élection départementale ont jusqu’à ce lundi septembre pour se déclarer.
qui tentent de dénaturer la pensée gaulliste pour s’en servir comme tremplin à leurs ambitions électorales ». Il souhaite éviter une confrontation entre « les tenants du système actuel à bout de souffle » et ceux qui «par populisme, démagogie ou xénophobie, rejettent toute idée d’une Europe unie ». Le débat entre les tenants d’une fusion Département-Métropole Nice Côte d’Azur et ses adversaires fait rage, après le courrier adressé par Christian Estrosi à Charles-Ange Ginésy, président du Département, pour ouvrir le dialogue à ce sujet. « La Métropole NCA se prépare à absorber le conseil départemental, les intercommunalités et par voie de conséquence les communes qui en font partie, avec la bénédiction du gouvernement », se désolent ainsi les conseillers départementaux PCF Valérie Tomasini et Francis Tujague. Pour eux, il s’agit d’une « entreprise de démolition de l’organisation de notre République et de ses services publics, engagée avec les lois MAPTAM et NOTRe et accélérée par le gouvernement actuel pour inscrire nos institutions dans le carcan libéral de l’Union européenne des Régions et des Métropoles. Une vision de l’avenir de nos territoires qui méprise le milieu rural et où seule compte la concurrence entre grandes structures ». A cette logique, ils opposent «le maintien de la commune comme lieu principal de l’exercice de la démocratie et de développement de coopérations librement consenties au sein des intercommunalités dont elles sont membres », invitant « tous les élus locaux attachés aux communes et au Département à organiser la résistance au mauvais coup qui se prépare ». Et les deux conseillers communistes appellent, in fine, Charles-Ange Ginésy à convoquer d’urgence une séance extraordinaire sur le sujet. Un homme, ça s’empêche. Ce joli trait sur les bornes de la liberté, Albert Camus l’a hérité de son père. Jean-Michel Arnaud et David Lisnard le ravivent dans leur livre dédié à
() la lutte contre l’incivisme. Plus qu’une réflexion, le maire de Cannes en a fait un combat de chaque instant dans sa ville, jouant du bâton autant que de l’incitation. N’habitant pas Cannes, je ne saurais juger de ses résultats. Impossible, en revanche, de ne pas corroborer sa condamnation du déni de savoir-vivre érigé en nouvelle norme sociale. Oh, notre société doit affronter des calamités bien plus terribles que les incivilités de tout acabit. L’individualisme forcené n’en impose pas moins ses diktats à ce vivre-ensemble dont on nous rebat tant les oreilles, sans qu’il gagne en consistance. Il n’est qu’à voir la loi de la jungle en vigueur sur la route. Au fil des mauvaises manières, l’envie s’y fait parfois furieuse de ne plus… refréner son agressivité. Je vais, d’urgence, placer un pense-bête de Camus sur mon tableau de bord ! 1. Editions Hermann.