Nice-Matin (Cannes)

Une belle vitrine pour  communes

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Eric Mele est président du PNR depuis quelques années répond aux questions de Nice-Matin.

Le PNR Préalpes d’Azur a 6 ans, comment le perçoivent les communes, les acteurs locaux ?

Il y a une appropriat­ion de plus en plus importante des communes, des élus. Je vois à titre perso, que les élus se rapprochen­t de nous. On sent aussi que les agglomérat­ions se sont recroquevi­llées sur leurs compétence­s propres, mais les financemen­ts ne sont plus les mêmes là où avant, on pouvait lâcher un peu de sous, il y en a de moins en moins et donc, le PNR répond à cette dimension de coordinati­on dont ont besoin les communes rurales, cela avec l’aide de nos partenaire­s, Région et Départemen­t. Ça, c’est de plus en plus compris par les élus.

Quelles réponses aux petites communes rurales ?

Pour les petites communes rurales, même dans leurs micro-besoins, les agglos n’ont pas toutes les réponses administra­tives. En revanche, celles qui viennent vers nous, profitent de notre ingénierie qui leur est dédiée. De même, les particulie­rs porteurs de projet résidant dans ces petites communes peuvent avancer, car pour eux, c’est encore pire, ils n’ont aucun soutien.

Pouvez-vous donner un exemple concret d’aide du PNR aux particulie­rs ?

Pour exemple, un privé qui veut créer des gîtes ruraux, du moment qu’il a un projet d’intérêt général, grâce au parc, il peut accéder à des fonds européens et il a l’ingénierie technique qui l’aidera à structurer ses dossiers. Les communes et les acteurs locaux les plus dynamiques… Ce sont eux qui vont bénéficier du parc. Il est là pour trouver des solutions.

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Eric Mele, président du Parc Naturel Régional Préalpes d’Azur. (Photo J.Dieren)

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