Une maison où parler Grasse
Livraison après travaux de la Maison du projet, place Roustan. Une initiative qui entre dans le cadre de la métamorphose du centre ancien
Sur les murs blancs, des panneaux descriptifs des gros projets en cours: Martelly et médiathèque en tête. Sur un écran de télévision, passe en boucle un diaporama qui relate les chantiers, les initiatives et la vie du centre historique en pleine métamorphose depuis le lancement du premier plan de Rénovation urbaine. Et puis il y a l’accueil de Tayeb El Aier et Amza Medjani. Bienvenu dans la toute nouvelle Maison du projet.
Accompagner les habitants
Sur la place Roustan, l’ancien bureau de la gestion urbaine de proximité a laissé la place à cette permanence dont la vocation est d’accompagner la « Rénovation urbaine phase II ». Les projets sont en cours d’élaboration dans les bureaux de la mairie autour de grands axes : patrimoine, mixité et vie étudiante, notamment. Ils ont fait l’objet de trois réunions autour du diagnostic (en février), des prospectives (en mas) et des propositions (en avril). Des projets qui, une fois décidés et validés, seront présentés au public grassois dans ces lieux mêmes où ils peuvent venir pour en discuter avec les deux animateurs qui reçoivent aussi les suggestions, les avis, etc. «À travers la Maison du projet, la ville accompagnera les habitants pendant toute la phase des travaux comme nous l’avons fait au cours de la première phase», souligne Tayeb El Aier.
Haro sur les marchands de sommeil
L’autre jour à l’occasion de la livraison des travaux de locaux de dépose des déchets, le lancement d’une politique sans concession contre les marchands de sommeil et l’habitat indigne, le durcissement du ton contre les propriétaires qui ne refont pas leur façade en profitant des aides proposées par la Ville. Le premier magistrat a répondu point par point.
Quinze façades rénovées
Il précisera ainsi que « 56 000 euros ont été investis dans le cadre de vie» ; que «14 dossiers d’habitats insalubre et marchands de sommeil vont être déposés à l’ARS» ;que « 50000 euros ont été dédiés à la création de nouveaux locaux à poubelles. Mais il en maque encore. Il y en a 80, alors qu’il en faudrait 400» ;que «15 façades ont été rénovées depuis le lancement des aides financières de la commune et 15 sont en cours».