L’École supérieure du Parfum presque prête
L’antenne de l’École Supérieure du Parfum de Paris ouvrira ses portes le 1er octobre. Quelques étudiants sont en pré-rentrée. Les derniers aménagements sont en cours
C’est la dernière ligne droite pour l’École Supérieure du Parfum qui vient de prendre ses quartiers sur le boulevard du Jeu-de-Ballon. Tandis qu’une poignée d’élèves a déjà fait une pré-rentrée afin de se remettre à niveau dans les matières scientifiques, les derniers aménagements sont en cours. « J’ai écrit le programme en fonction des besoins grassois, indique Chantal Artignan, directrice de l’école. Notre volonté est de valoriser le savoir-faire grassois. » Si l’école parisienne est plus axée sur le parfum et l’industrie cosmétiques, l’antenne grassoise sera plus tournée vers les plantes, les parfums et les arômes. Dans les deux établissements, le cursus s’étale sur cinq ans.
, une année riche en nouveautés Côté locaux, l’établissement grassois est installé dans le bâtiment classé de l’ancienne Caisse d’Épargne. Sur trois niveaux, il comporte une bibliothèque et une salle informatique au rez-de-chaussée, trois salles de classe et une salle des professeurs au 1er étage ainsi qu’une salle de classe et un laboratoire au 2e et dernier étage. Aux côtés de Chantal Artignan, Céline Demets sera en charge de la partie pédagogique et Cédric Michel de l’administratif. Sept enseignants formeront les 20 étudiants grassois. « L’école ne cesse de grandir, souligne Chantal Artignan. Lors de sa création en 2011, il y avait 21 étudiants à Paris. En 2018, 7 ans plus tard, il y en aura 220 répartis sur deux établissements. » Mais cela ne s’arrête pas là. « Nous venons de lancer une autre formation réservée aux professionnels et notamment aux médecins, annonce la directrice de l’École Supérieure du Parfum. Il s’agit d’une formation en olfactothérapie, à distance, sur 6 mois, qui enseigne l’utilisation de l’olfaction pour lutter contre les douleurs des enfants malades. » Une formation issue du projet Parfum des anges d’Olga Alexandre, docteur en neuropsychiatrie. Autre nouveauté pour l’école : le Master FESIPCA. « C’est le 3e diplôme en alternance de France, précise Chantal Artignan. Si on ne l’avait pas repris, ce diplôme mourrait. C’était aussi important pour moi car c’est un diplôme pour lequel j’ai travaillé, il y a quelques années. » En 7 ans, l’École Supérieure du Parfum a su trouver sa place dans le vaste monde de la parfumerie et ses étudiants franchissent les frontières pour travailler à l’international. « 37 % de nos étudiants partent à l’étranger, explique-t-elle. En 2017, il y a eu trois créations d’entreprises. Un de nos élèves a reçu un pris à l’unanimité au salon Esxence de Milan et un autre, le prix de l’audace au concours Corpo 35. » Et de conclure : « La passion est au coeur de tout. »