FOOTBALL Danger immédiat STADE LOUIS-II en direct sur beIN Sports MONACO ANGERS
Aucune victoire à domicile, une seizème place peu flatteuse, une pelouse en souffrance, des blessés, Monaco doit l’emporter contre Angers pour s’éviter une crise persistante
On n’est plus habitué à regarder vers le bas du classement pour trouver la place de l’AS Monaco. Ce matin, après s’être frotté les yeux plusieurs fois entre le café et les croissants, on a enfin localisé le club de la Principauté, calé à une seizième place, symbole d’un début de saison raté. Une victoire en six journées, cinq matches de rang sans goûter aux joies du succès, la bande à Jardim n’avance pas et compte déjà 9 points de moins que l’an dernier à la même époque. Depuis deux matches (Madrid et Nîmes) il y a du mieux dans le jeu et dans l’envie mais les résultats se font toujours attendre (une défaite et un nul). Avec déjà 12 points de retard sur le PSG, le club princier sait qu’il ne jouera pas dans la même catégorie que les champions de France en titre. Une demi-surprise, il est vrai.
jours sans victoire
En revanche, il ne faudrait pas concéder trop de terrain à Lyon et Marseille au risque de terminer la saison loin du podium, l’objectif du club. « On ne pourra pas rejouer nos matches, on est à 5 points du podium, ce n’est rien, avance Leonardo Jardim. Il faut juste progresser et combler ce retard, le plus important c’est ça. Pour ça, une seule méthode : le travail. » Place aux actes, maintenant. Angers, douzième, est une équipe solide, compacte, qui ne va pas venir au Louis-II avec l’idée de jouer comme l’ont fait les Nîmois. La pelouse immonde du Louis-II va connaître son troisième match en sept jours. Autrement dit, si vous aimez le football champagne, les billards et les passes qui cassent les lignes, ne soyez pas trop exigeants. Le stade sonnait déjà creux contre Nîmes, samedi à 20 heures, on vous laisse imagine l’ambiance du soir - 19 heures en semaine - qui ne va pas aider à porter les joueurs. Une habitude mais dans l’état actuel des choses, un peu de folie aurait sans doute fait du bien à tout le monde. Trois matches en sept jours, au-delà de la pelouse, c’est un rythme intense pour les organismes. D’autant que Monaco rejoue dès vendredi soir, à SaintEtienne (20h45). Jardim encore : « On a l’habitude, ici, d’avoir des calendriers très chargés, c’est le signe que le club est habitué aux premières places. C’est pour cela qu’il est très important que les nouveaux joueurs s’adaptent à Monaco. S’adapter au club, au niveau, aux attentes. Mine de rien, on a connu un début de saison avec beaucoup de blessures et des retards physiques liés à la Coupe du monde : Golovin, Chadli, Sidibé, Subasic, Falcao, Glik, N’Doram, Rony Lopes, Pellegri, Jovetic. Notre rôle, c’est de minimiser ce retard dans le temps. Pour ce faire, on a besoin de rester costaud. On sera mieux avec le temps, c’est une certitude.» En attendant l’embellie, on va s’en remettre aux bases : gagner un match de Ligue 1. A Monaco, voilà 45 jours que ça n’est plus arrivé...