BIOT « Le robot ne remplacera jamais l’humain »
C’est ce qu’affirme Jean-Pierre Merlet, spécialiste de la robotique d’assistance qui vient donner une conférence ce jeudi au complexe Pierre-Operto
Initiation au Ukulélé
Jeudi septembre, initiation au Ukulélé avec l’association VSA Lélé de h à heures, à la médiathèque, route des Collines. Renseignements au .....
Théâtre
L’équipe du Petit Théâtre de Valbonne présente Fuis moi… Je te suis, jeudi septembre à h ; vendredi à heures et dimanche à heures. Réservations : .... ou ..... Site : www.theatre-valbonne.fr
Comédie policière
Vendredi septembre à heures, Le saut de la mariée, salle des Enfants du Paradis, place Sophie Lafitte. Une comédie policière écrite par Christine Bernard. Renseignements www.thetre.fr et O..... ou .....
Vide-greniers
Vide-greniers de l’APE des écoles du village dimanche octobre (report en cas d’intempéries le octobre) de heures à heures dans le village. Les inscriptions ont lieu aujourd’hui de h à h dans la salle des associations, route de Valbonne. Infos : contact@apebiotvillage.fr
Bourse aux oiseaux
Sciences pour Tous accueille, ce jeudi, Jean-Pierre Merlet, spécialiste de la robotique d’assistance. La robotique a été de tout temps objet de fantasmes et de craintes qui varient selon les cultures. Rencontre avec le spécialiste.
Les robots vont-ils prendre e contrôle de la société ?
C’est un grand mythe de la sciencefiction. Oui, les robots peuvent être plus forts, plus rapides que les êtres humains mais uniquement dans un cadre structuré, prédéfini. Si on sort de ce cadre, le robot devient d’une stupidité incroyable et ne sert plus à rien. On est très loin du mythe du contrôle par les robots et on en restera encore très loin pendant très longtemps.
Vous travaillez dans le domaine de l’assistance aux personnes fragiles. Un exemple ?
L’objectif de nos travaux est de permettre à des gens qui ont des difficultés de mobilité à la retrouver. Par exemple, pour aider un paraplégique à passer du lit au fauteuil roulant, il faut une personne, donc la personne handicapée devient dépendante de cette aide. Notre but est de réaliser un dispositif qui lui permette de le faire tout seul. Il y a là un double avantage : retrouver une indépendance mais aussi une certaine estime de soi.
Vous travaillez de concert avec la communauté médicale…
Nos dispositifs doivent aussi permettre de suivre l’évolution de l’état d’une personne. Par exemple, si on prend une canne et qu’on lui ajoute des capteurs, on va avoir plein d’informations en temps réel sur l’évolution de la marche de la personne et donc le médecin pourra changer ou adapter son protocole médical sans avoir à se déplacer et surtout en temps réel.
Quels sont les risques ?
Il est principalement éthique. Il faut que ces informations servent exclusivement la communauté médicale. C’est à nous d’intervenir pour crypter ces données de manière à ce que cela soit le cas. Il y a aussi un problème qui surgira à un moment ou un autre : en cas d’accident ou de panne de l’appareil, qui sera responsable ? L’utilisateur, le fabricant ou le concepteur ? ■ La robotique d’assistance aux personnes fragiles : les réalités, perspectives, limites et éthique. Jeudi à 19 heures dans la salle Gilardi. Entrée libre.