Nice-Matin (Cannes)

Redoutable­s secousses à recevoir en plein coeur

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Que chacun puisse trouver son bonheur. Avec une telle palette de créations théâtrales, impossible de ne pas se délecter. Ainsi jusqu’à la fin de l’année, les patronymes qui tiennent le haut de l’affiche vont défiler. Et pas question qu’ils fassent de l’ombre à ceux que l’on pourrait croire moins grand. Énorme erreur ! Puis, on ne peut que tomber amoureux avec le Alex Lutz petit bijou littéraire d’Olivier Bourdeaut adapté sur scène : En attendant Bojangles (dès le 2 octobre). Alors, bien sûr, les belles présences des planches vont rayonner : François Morel pour rendre hommage à Raymond Devos, avec J’ai des doutes (dès le 16 octobre) ou encore François Berléand qui s’accompagne d’Eric Elmosnino – excusez du peu – dans Ramsès II (dès le 20 décembre). Julie Gayet sera de retour. Dans Rabbit hole (dès le 24 novembre). Un drame puissant. Prenant. Comme la plume de Jean-Claude Grumberg qui titille les émotions avec Les Vitalabri (dès le 20 novembre). Et celle de Duras qui ravive le drame avec L‘Amante anglais eet Judith Magre (dès le 14 décembre). Dans l’épure, c’est le texte et la présence qui résonnent. Preuve en est avec Clouée au sol (dès le 27 novembre). La poésie, encore. Avec Poussière(s), (dès le 18 décembre). Absurdes ? Déroutants ? Venez donc vous faire une idée sur le cas Sulki et Sulku ont des conversati­ons intelligen­tes de Jean-Michel Ribes (dès le 29 novembre). Et quand la fiction fait rejaillir la réalité, on se penche sur l’histoire avec un grand H grâce à Quatorze, comédie documentée relatant les 38 jours qui précédèren­t la première guerre mondiale (le 5 décembre). Puis, on bascule dans le rire qui pique, qui gratte, qui décomplexe. Déjà avec Le banquet de Mathilda May (dès le 6 décembre). Ensuite avec Homnimal, du clown et bien plus (dès le 14 novembre). Gaspard Proust revient avec son Nouveau spectacle (nouvelle version) dès le 21 novembre. Pierre Palmade lancera son cri du coeur avec Aimezmoi (le 27 octobre). Ce sera ensuite au tour de Julie Ferrier de faire place à une galerie de personnage­s complèteme­nt frappading­ues mais tellement attachants (le 27 novembre). A retrouver également sans modération : Jean Moulin, évangile (le 13 octobre), L’entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune (dès le 17 octobre) ou encore Les Fourberies de Scapin mis en scène par Denis Podalydès (dès le 6 novembre).

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Alex Lutz

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