À Maema,une rangée de matelas perdue!
Un point sur lequel s’accordent les deux Marc, Mengin pour sa plage Maema et Bagon pour celle des Sports, c’est l’écoute et la concertation entre eux et les services de la Ville de Cannes. « Ici, on a des élus qui nous écoutent et nous soutiennent. Je crois qu’ils ont parfaitement compris la nécessité de préserver les activités touristiques pour l’image et l’essor de Cannes », reconnaît volontiers Marc Mengin. Lui qui gère depuis 2004 la très élégante et branchée Maema regrette pour autant de ne pas « avoir eu d’apport de sable [chez lui] cette année ». « D’habitude, la mer fait son oeuvre en nous renvoyant du sable sur le rivage que l’on répartit ensuite. Mais pas cette année… », explique le plagiste qui aurait aimé, pour cette fois, « un peu plus d’anticipation » de la Ville. La technique utilisée plusieurs années et qui consistait à pomper le sable plus au large était, selon lui, la plus efficace. Mais le DGS de Cannes rappelle que cette « technique de pompage en mer est désormais prohibée par l’État». «En revanche, rassure Thierry Migoule, des études sont en cours pour adopter le meilleur système, vers 2020-21. Il s’agira probablement d’épis rocheux implantés en mer. Cela prend du temps. Il faudra aussi lancer les procédures : enquête publique, étude d’impact sur la faune et la flore, etc. »