Du sable varois début août pour la Plage des Sports
Selon les secteurs, sur le boulevard du Midi, certaines plages font mètres de profondeur contre par ailleurs. Dans ces conditions, difficile de satisfaire tout le monde… Depuis , il en est un qui a eu le temps de se forger un avis sur la question. Il a tout vu. Son analyse, confortée par son engagement au sein du syndicat des plagistes de Cannes en sa qualité de secrétaire général, vaut son pesant de sable blond. « Autrefois, la plage était large deux fois comme celle-ci aujourd’hui. On avait la possibilité de mettre des pédalos en bordure, chose que l’on ne peut plus faire maintenant pour laisser un passage obligatoire de mètres. » Pour la plage des Sports de La Bocca, l’engraissement de sable naturel se faisait sans souci dans la baie avec le mouvement d’eau en tourbillon depuis l’embouchure de la Siagne. « Mais avec la construction de l’hôtel Royal Gray, le sable ne bouge plus là-bas et l’engraissement naturel ne se fait plus comme auparavant», explique l’exploitant. À cela s’ajoutent, selon Marc Bagon, « les problèmes climatiques qui font monter doucement chaque année le niveau d’eau » . En avril-mai, la Ville étale le sable accumulé jusqu’à , mètre de haut sur le parapet sous forme de dune. « Il me semble que l’erreur de la Ville est d’avoir voulu plutôt utiliser la totalité de ce sable pour rengraisser les plages du rocher de La Bocca. Or, làbas le sable ne tient pas. La preuve, il est parti au premier coup de mer. Du coup, on a déshabillé Paul pour habiller Pierre, mais Pierre ne voulant pas être habillé, les deux se sont retrouvés déshabillés…», considère le plagiste. Alors qu’il était contraint de retirer matelas de location en juillet, la Ville par l’intermédiaire du service du littoral, a réagi au début du mois d’août en faisant un apport de sable du Var, de nuit, par camion, pour sauver la saison de la Plage des Sports. Si bien que, même en serrant les lignes, Marc Bagon a réussi refaire trois rangées de matelas.