Le rappeur Nick Conrad passe de l’anonymat au tribunal
Deux jours à peine après sa sortie fulgurante de l’anonymat, le rappeur Nick Conrad a appris, hier, qu’il serait jugé le janvier pour son clip Pendez les Blancs qui a fait un tollé. Dans cette chanson intitulée « PLB », ce rappeur méconnu parlait notamment de tuer « des bébés blancs». «Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands », détaillait-il. Après les réactions outrées au sein du gouvernement et l’ouverture mercredi d’une enquête par le parquet de Paris, le rappeur a été entendu pendant près de quatre heures dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). A l’issue de cet interrogatoire, Nick Conrad a reçu une convocation devant le tribunal correctionnel de Paris qui le jugera le janvier pour « provocation directe à commettre des atteintes à la vie ». Selon la loi du juillet sur la liberté de la presse, l’infraction reprochée au rappeur est passible d’une peine maximale de ans de prison et de € d’amende.