Brochand vs Elbaz : suite
formation initiale de l’officier de gendarmerie, commente ce dernier. C’est une notion primordiale à l’heure où ceux qui portent l’uniforme sont menacés quotidiennement sur le terrain. » constater que la vocation est intacte. Tous ont la conviction de servir l’esprit de justice et l’intérêt des citoyens respectant la loi. » Bernard Brochand n’a pas aimé, mais alors pas du tout, le tacle méchant d’Erick Elbaz à son encontre (notre édition du octobre). Et l’ancien vainqueur de la Coupe Gambardella qu’il est, sait de quoi il parle. A ses yeux, les assertions de celui qui est devenu l’un de ses opposants les plus farouches (Elbaz, en résumé, reproche au député de ne pas faire grand chose à l’Assemblée, Ndlr) « sont totalement erronées et démontrent une particulière méconnaissance du travail parlementaire. » Brochand, donc, se défend : « De nombreuses actions se situent en dehors de l’hémicycle et le nombre d’interventions effectuées par un parlementaire ne reflète pas la valeur du travail accompli au sein du Palais Bourbon. » Le député de la ème circonscription avance ses chiffres : « Pour une totale transparence, nous ditil, voici les données actualisées au er octobre , soit neuf mois de session parlementaire : présences et interventions en commission ou dans l’hémicycle, amendements, propositions de loi écrites, propositions de loi cosignées, questions écrites. » Il tient aussi à ce que ne soit pas oubliées « toute [son] implication et [ses] actions dans la vie locale au service des quatre maires de [sa] circonscription et de leurs administrés qui sont quotidiennement reçus, sur simple demande, dans les locaux de [sa] permanence ou, pour certains, dans [son] bureau de l’Assemblée nationale. » sont pas les propos calomnieux de ce personnage qui n’a jamais osé affronter le suffrage universel, qui pourront m’empêcher de travailler pour le bien de mes concitoyens. Monsieur Elbaz ne sait exister que par les polémiques stériles qu’il déclenche à tout propos. Ma présence sur le terrain, termine-t-il, sera la preuve de mon engagement pour la République et la démocratie. Quant aux propos outranciers exprimés [par Erick Elbaz] ils ne méritent que mon mépris. » Voilà qui est plutôt clair...
E. F.