Audi Q : pour le plaisir
Ne les confondez pas : le Q8 se distingue du Q7 par son gabarit légèrement inférieur, son style plus exubérant et sa cible à la fois moins familiale et plus exclusive. Ce rival des BMW X6 et Mercedes GLE Coupé offre à ses passagers un espace habitable digne d’une limousine, dans un écrin suréquipé, à la finition impeccable et à l’insonorisation soignée (vitrage feuilleté). Il profite aussi d’une belle aisance en hauteur grâce au pavillon et au hayon modérément inclinés. Ceux-ci préservent également la capacité de chargement (de 605 à 1 755 litres) et la visibilité. Malgré le gabarit imposant, les roues arrière directrices (1 360 €) facilitent les manoeuvres en réduisant le rayon de braquage. Leur bénéfice se ressent moins à plus haute vitesse, ce qui n’empêche pas le Q8 de paraître à l’aise pour un engin haut perché de plus de 2,2 tonnes. L’amortissement pneumatique adaptatif, livré de série avec la finition Avus Extended, contribue au confort moelleux ainsi qu’à l’homogénéité du comportement, efficace à défaut d’être hyper agile. Là n’est pas la vocation première du Q8 : son truc, c’est plutôt les voyages façon Pullman, registre dans lequel il est parfaitement épaulé par le moteur 3.0 TDI de 286 ch, exemplaire de douceur. Seul regret : la boîte Triptronic 8 donne parfois un à-coup à la reprise d’accélération. Quant à la technologie micro-hybride 48V, elle contribue à la fluidité de la conduite ainsi qu’à la sobriété. Sur parcours mixte, nous avons relevé une moyenne d’environ 9 l/100 km à l’ordinateur de bord. Très correct. Uniquement disponible en version 50 TDI au lancement, le Q8 est accessible à partir de 78 300 €, auxquels il faut ajouter 6 810 € de malus. Cette pénalité grimpe à 8 753 € avec le haut de gamme Avus Extended, facturé 100 800 € .En 2019, on pourra aussi opter pour un Q8 45 TDI (213 ch), plus accessible, ou pour un essence 55 TFSI (340 ch).