Cécile Lo Bianco a trouvé sa voix dans le chant lyrique
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lundi. Après quelques mots d’Albert Babikian, son président Yvan Glasian, membre a interprêté deux chansons de l’artiste et Yasmine Alfieri-Yardimian a lu un poème de Jean-Marc Amirkhanian. Enfin des gerbes ont été déposées par l’union et la ville. Puis des roses par des anonymes. (Photo C. B. )
La soprano cannoise Cécile Lo Bianco chantera dimanche à 17 h en l’église Notre-Dame du Liban à Mandelieu avec l’orchestre de Cannes dirigé par Benjamin Lévy. Promise à un bel avenir professionnel, elle interprétera des airs de Mozart. Au programme également la musique de scène d’Egmont de Beethoven avec la participation d’élèves de l’Ecole régionale d’acteurs de Cannes. Rencontre!
Votre passion du chant lyrique?
Toute petite, sur un disque de ma grandmère, j’ai entendu la Callas interpréter la Norma de Bellini. Cela m’a touché infiniment et donné envie de chanter. À ans et demi j’ai auditionné devant Suzanna Rosander au conservatoire de Cannes. Elle m’a prise dans sa classe. Patricia Fernandez lui a succédé. Elles m’ont apporté beaucoup de choses. Grâce à Suzanna j’ai pu me confronter à la scène et tenir un rôle complet. Au-delà du travail technique, Patricia connaît par coeur ce métier elle m’a vraiment bien «coachée» pour le choix des répertoires et des rôles et la façon d’aborder cette carrière.
Ce concert de dimanche, c’est une belle rencontre?
Oui. Un jour je prenais un cours avec Patricia à l’auditorium des Arlucs. Benjamin Lévy était présent, ma voix l’a intéressé. Il m’a demandé de chanter plusieurs airs. Au mois de juin dernier j’ai gagné un prix «jeune virtuose» au concours international de musique de Manhattan. Benjamin m’a alors recontactée et m’a engagée pour ce concert à Mandelieu et pour un autre novembre à Cannes.
Quel est votre type de voix et qu’allezvous chanter dimanche?
Je suis soprano dramatique à agilités. J’ai le timbre d’une soprano dramatique mais je suis capable d’aller vers la tessiture de colorature sans aucun effort. D’où ces €(1) airs d’opéras de Mozart auquel nous consacrons ce programme avec des airs de Suzanna et Barbarina des «Noces de Figaro», de Zerlina dans «Don Giovanni», d’Elettra dans «Idomeneo».
La carrière de chanteuse?
Pour moi c’est génial parce c’est un rêve qui se concrétise et je n’ai jamais cessé de vouloir cela. J’ai la chance d’avoir mon agent Dominique Riber qui m’aide beaucoup en organisant des auditions avec les directeurs et les festivals. La concurrence est rude et il y a beaucoup de voix talentueuses mais j’y crois!
Quels rôles avez-vous abordé et quel personnage voudriez-vous incarner?
En janvier j’ai été engagée dans celui de Mademoiselle Jouvenot dans «Adrianna Lecouvreur» de Ciléa à l’opéra de SaintEtienne. Cela s’est très bien passé. Je le reprendrai en mars à l’Opéra de Marseille. Mon plus grand rêve est d’aborder le rôle de «Violetta» dans la Traviata. Le personnage est très beau et très touchant par son humanité et sa mnière d’affronter un amour très compliqué. Musicalement il est aussi magnifique. PHILIPPE DEPETRIS Dimancheà17 h,égliseN.-D.duLibanàMandelieu.Rens.et lau 04.92.97.49.65.Tarifs: 15 €, (gratuit pour - 12 ans). Tarif réduit : 9 €, (Tarif adhérents Médiathèque, centre culturel municipal Eden Parc : 11 euros).