Sandrine: «Je forme Aurélie à l’image de notre entreprise»
Sandrine, qui se considère elle-même comme « un bébé Coste » prend beaucoup de plaisir à former Aurélie aux nombreux aspects de la coiffure. Responsable du salon Pascal Coste du centre commercial Mayol, à Toulon, depuis une quinzaine d’années, elle se considère surtout comme une «accompagnatrice ». «C’est une responsabilité importante, car je dois lui apporter la formation dont elle a besoin. Mais, en même temps, c’est un immense plaisir, car Aurélie m’a beaucoup touchée lorsque nous nous sommes rencontrées toutes les deux. J’ai tout de suite vu la brillance dans son regard. »
« Elle est comme mon enfant »
La jeune Aurélie porte d’ailleurs un regard très attentionné à sa tutrice :
« Grâce à Sandrine, j’ai déjà beaucoup appris en quatre semaines. Grâce à elle en effet, je vais pouvoir apprendre le
métier qui me plaît depuis toute petite. J’ai toujours eu envie de faire ça et, jusqu’à maintenant, je me contentais de coiffer mes proches. Là, je crois que je progresse de jour en jour ». « De toute façon, elle a intérêt à progresser, sourit Sandrine. Il faut qu’elle soit parfaitement opérationnelle pour la période des fêtes de fin d’année, qui approche à grands pas et qui est très importante pour nous. » Et Sandrine d’insister quant à la formation à offrir à Aurélie : « Je me dois
de la former à l’image de notre société. Car il s’agit non seulement pour nous de préparer la coiffeuse de demain mais également de faire en sorte qu’elle reste longtemps au sein de notre entreprise. » «En fait, se lance Sandrine, c’est comme un enfant, comme mon enfant. C’est comme si je parlais à ma fille. Il faudrait qu’un jour elle soit à ma place. Alors je l’élève et je l’éduque pour parvenir à la rendre autonome jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de me remplacer éventuellement un jour ! »
« Super-contente de vivre ce que je vis »
Et Sandrine s’attache à transmettre à sa petite protégée l’ABC du métier :
« Accueil, Bilan image et Consultation. Je me considère d’avantage comme une accompagnatrice que comme une formatrice. Et, désormais, avec Aurélie, je me dois d’aller au bout de ma mission. Je me retrousse les manches. Et ça me convient parfaitement. Nous avons d’ailleurs convenu d’un accord : nous procédons à trois formations par semaine au lieu d’une seule. Et ce travail porte déjà ses fruits. » « C’est parfois un peu dur physiquement, notamment le fait d’être debout en permanence. Mais cette formation correspond exactement à ce que j’attendais du métier, se félicite la blonde Aurélie. Je suis supercontente de vivre ce que je vis!» Et ça se lit dans ses yeux.