Raggi, animal en difficulté
L’Italien avait réclamé « onze animaux sur le terrain » contre Rennes, il est fautif sur l’ouverture du score avant de se faire expulser avant la pause…
SUBASIC : première titularisation de la saison pour le vice-champion du monde qui regarde le corner de Ben Arfa, sur l’ouverture du score, passer devant lui. Se couche sur une tentative de l’ancien Niçois (69’) mais n’est pas très clair sur l’autre tentative de HBA qui termine dans les ficelles… Reprise très difficile.
RAGGI : il se fait “manger” par Da Silva dans le duel sur le premier but, amoche Grenier d’un direct du gauche qui lui vaut une expulsion logique et méritée avant la pause. Un combo affreux et surtout le pire moment pour abandonner les siens. Le Pirate avait demandé « onze animaux » sur le terrain contre Rennes. Difficile retour sur terre.
GLIK : le Polonais a l’air fatigué. Pris dans son dos par Sarr à plusieurs reprises, il termine la rencontre dans le dur. Il ne fait plus peur à personne en Ligue 1 cette saison.
JEMERSON : dépassé à Dortmund, le Brésilien ne rassure toujours pas. Un beau duel, dans les gestes et la parole, avec Ben Arfa mais toujours les mêmes lacunes défensives et cette concentration aléatoire.
SIDIBÉ : piston droit, le champion du monde peine à faire taire les interrogations autour de son réel niveau. Offensivement, il n’a pas du tout été en réussite. Défensivement, il est fautif au départ du deuxième but en fuyant un duel.
AHOLOU : l’Ivoirien n’a jamais pris le dessus sur le milieu rennais, et semblait systématiquement perdu sur le pré. Logiquement remplacé à la pause par CHADLI (3). Le Belge court toujours après sa forme physique et donc son football. GOLOVIN : le Russe est censé éclairer le jeu monégasque. Hier, il n’a jamais trouvé l’interrupteur en première période. Il retrouve la lumière par la suite, décalant parfaitement Falcao sur l’égalisation… pour vite retomber dans l’obscurité.
TIELEMANS : une intervention énergique dans les pieds d’André (7’), des longues ouvertures des deux pieds et des tentatives lointaines. L’un des rares à essayer de jouer vers l’avant même si tout n’a pas été parfait, notamment dans sa gestion des coups de pied arrêtés.
HENRICHS : il a souffert face à la vivacité de Sarr (coucou le petit pont…), battu dans tous les duels. On l’a même vu rater des choses simples. Un match très compliqué.
SYLLA : invisible en première période, le jeune attaquant est prépondérant sur l’égalisation puisqu’il « construit » l’action tout seul, comme un grand. Trop peu
malgré tout. Remplacé par JOVETIC en fin de match.
FALCAO : sevré de ballons, le Colombien n’a jamais pris le dessus sur la charnière Mexer-Da Silva. Emprunté, lent, il finit par retrouver le sourire en égalisant du droit au retour des vestiaires, son seul geste efficace de la soirée. Lui aussi traverse une drôle de période.