EN IMAGE Le vin est tiré, il faut le boire
C’est la tradition dans la famille Bonaut : faire son vin. D’ailleurs Élie est encore l’un des derniers bouilleurs de cru. Un privilège cédé par son père Jean. Chaque année, la famille récole les grappes des tonnelles de la propriété du chemin des Maures. Le « couder » blanc et rouge, le « Sève Villar » rouge, pour un poids de kg. Après le fouloir, le pressoir. On n’est pas trop de trois Élie, son frère Daniel et Bernard pour écraser ce qui reste de la pulpe. À la goutte près. Une production locale qui n’atteindra pas plus de degrés. Juste de quoi... s’humecter la glotte, sans la noyer. Car, c’est bien connu, on consomme toujours avec modération.