AIR Vallauris fait de l’art dans la Miséricorde
La chapelle de la place Lisnard accueille une magnifique expo collective
Avec l’accord du père Elie Sacre et de la paroisse SaintEucher, la magnifique chapelle de la Miséricorde, sur la place Lisnard, s’est ouverte à l’art avec une exposition des artistes en résidence d’AIR Vallauris. Susan Crowell (États-Unis), professeur à l’université du Michigan concentre ses recherches et sa pratique artistique sur les formes de pollen et le processus de pollinisation : « En fabriquant des formes céramiques à base de grains de pollen, je veux sensibiliser le public au rôle de nos pollinisateurs et lui faire prendre conscience de l’impact des processus agricoles industriels », ditelle. Marlena Horak vit au Cap en Afrique du Sud. Peintre et chorégraphe, elle est influencée par les impressionnistes Français et fait vibrer sa peinture d’une énergie poignante qu’elle capture dans des formes concrètes et abstraites qui s’inspirent du mouvement et du geste dansé qu’elle pratique avec sa compagnie Gaïa Dance : « Je peins rêves et histoires inspirés par la musique, la danse et les couleurs. Pour moi, l’art, la musique et la danse sont indissociables : l’un ne peut exister sans les autres. Mes danses déplacent des peintures en couleurs et mes peintures sont des danses de couleurs. Je dédie cette exposition à mon fils Justin qui m’a permis de venir à Vallauris pour réaliser mon rêve : peindre en France. » Gabriela Nepo-Stieldorf (Autriche) offre une proposition originale : « Ici, j’ai trouvé des plaques d’égout et des conduites souterraines avec des dessins variés, très symboliques et spéciaux. Les gens marchent dessus tous les jours sans y faire attention. J’ai fabriqué des boîtes à trésor qui réfléchissent l’image de ces plaques et j’y incruste des figures de piéton en plexiglas pour intensifier le contact entre moi et mon entourage humain et culturel », explique-t-elle. Beata Stepien-Liu, artiste polonaise qui vit aux États-Unis, met l’accent sur l’interaction et l’équilibre entre la couleur et l’espace blanc dans la recherche de la légèreté. Fleur comme nulle autre est une métaphore du temps qui passe, de l’être transformant, mais aussi de la Joie de vivre. Syma qui vient de New York a joué avec les argiles locales, les couleurs, les sons, les odeurs. Jo Kaiat a accompagné le vernissage au piano.
■ Renseignements au 04.93.64.65.50 ou 06.16.58.39.56 www.air-Vallauris.org