« Gérer l’agressivité des patients »
Autre source de stress pour le personnel, l’agressivité de certains patients. L’an dernier, une infirmière finissait aux urgences, rouée de coups par un patient au sein même du bloc opératoire. « Nous avons demandé après cela la mise en place d’un service de sécurité, mais cela coûte trop cher », indiquent des salariés. La clinique abrite également les urgences « SOS main ». « Nous sommes parfois le receptacle de la colère des malades. Certains viennent aujourd’hui comme ils iraient au supermarché, et s’étonnent d’avoir à attendre. Par exemple, quand un patient qui a un panari depuis trois jours débarque en fin de journée après avoir passé la journée à la plage, il s’énèrve de ne pas être examiné ou opéré tout de suite. Sans comprendre qu’à côté, un chirurgien est en train de sauver une main ! On ne peut rien faire contre cela...»