Nice-Matin (Cannes)

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La Boutique d’Alain et Cathy C’est en  qu’Alain Bernard a repris ce magasin qui, à l’origine, était une échoppe à l’image des bazars d’antan. On y trouvait des jouets, de la vaisselle, de la mercerie et un espace consacré à la presse. « J’ai voulu créer un rayon dédié à la littératur­e, car il existait alors une forte demande émanant des habitants. » Au fil du temps, les habitudes ont changé, ainsi que le mode de vie de la population. Les nombreuses grandes et moyennes surfaces attirent le chaland qui une fois ses courses alimentair­es effectuées, en profite pour faire un tour à l’éventaire de la librairie. Depuis quelque temps, Cathy Kemp, a ajouté sa touche personnell­e au magasin d’Alain, en proposant des produits qui fleurent bon la Provence, tels que miels, purée d’olives, calissons et autres douceurs. Le choix de thés et de tisanes mérite un détour. Une vitrine présente un grand nombre de bijoux artisanaux, aussi élégants qu’originaux. Nos deux commerçant­s sont à l’écoute de leur fidèle clientèle, regrettant toutefois le manque de places de stationnem­ent. « Les clients veulent s’arrêter à proximité du magasin pour acheter leur quotidien. Ils travaillen­t et n’ont pas forcément le temps de chercher une place alentours. »

Olivier et son Petit Cabri

Reprendre le libre-service Daver était un véritable challenge pour Olivier Martin. Il s’agissait d’une enseigne très ancienne,

longtemps exploitée par son propriétai­re, monsieur Gustave Daver, artisan boucher, personnage incontourn­able du village. Dès l’ouverture, le jeune homme a été très bien accueilli par les Cabriencs. Il faut dire que son profession­nalisme et sa conviviali­té ont su attirer les chalands. « Je suis aussi boucher de métier et j’ai eu envie de travailler dans un village où le relationne­l est différent. Tout en suivant la lignée de mon prédécesse­ur, j’ai ajouté une touche personnell­e en proposant d’autres produits et en m’adaptant à la demande. » De la viande à la découpe, à la charcuteri­e, en passant par une gamme de produits régionaux, on trouve vraiment son bonheur au Petit Cabri. Son éventaire de fruits et de légumes, axé sur la saisonnali­té est une palette de couleurs et de saveurs. Olivier se sent en parfaite symbiose avec le village et souligne la bonne entente entre commerçant­s. Sa clientèle est constituée d’habitués auxquels s’ajoutent touristes et hôtes des résidences secondaire­s durant l’été. A l’image des autres détaillant­s, Olivier reconnait que le stationnem­ent pose parfois problème. Il faut dire que les paniers sont lourds à porter sur de longues distances, une fois bien remplis. Mais il est vrai que les ruelles de Cabris, étroites et pentues se prêtent difficilem­ent à la création d’espaces de stationnem­ent. Village médiéval oblige !

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