La main tendue du CCAS aux aidants
Dictée ludique du Lions club
Le Lions club d’Antibes Juan-les-Pins, avec l’association Notre École, organise, samedi octobre à la maison des associations, chemin de Saint-Claude, une dictée (ludique et anonyme) ouverte aux - ans et aux adultes à partir de ans, pour s’amuser. De nombreux lots sont à gagner. Rens. .....
Le Japon dans la littérature
Samedi octobre à h, à la bibliothèque pour tous de Juan-les-Pins, (en face de l’église de la Pinède et de l’aire de jeux), Monique Léotard présente une conférence sur le thème Le Japon dans la littérature, suivie d’un café gourmand. Entrée libre. Rens. .....
Génération. s Rive Ouest
Samedi octobre à h, salle des associations dans le Vieil Antibes, Génération. s Rive Ouest organise une réunion - débat, animé par Alfred Spira, professeur honoraire de santé publique et d’épidémiologie à la faculté de médecine de l’Université Paris Sud, membre de l’académie nationale de médecine, chef de service à l’hôpital de Bicêtre, et Michèle Rubirola, médecin de santé publique et conseillère départementale des Bouches-du-Rhône, écologiste élue à Marseille, et du comité de défense de l’hôpital public . Pour la 9e journée nationale des aidants, le Centre communal d’action sociale (CCAS) a organisé une rencontre pour les aidants des bénéficiaires du centre d’accueil thérapeutique de jour Alzheimer, du Relais club aidants ainsi que de l’équipe spécialisée Alzheimer. Trois ateliers ont été proposés aux aidants avec pour thème central leur propre santé : équilibre alimentaire, gestion du stress avec de la sophrologie ainsi que les gestes et postures avec une kinésithérapeute. Une conférence traitant de la santé et de la solitude des aidants ainsi que du concept de fragilité dont ces derniers souffrent souvent était également au programme. «L’aidant est généralement un proche, qui a une personne de son entourage malheureusement diagnostiquée avec une pathologie qu’il ne comprend pas, détaille Daniel Meiffret, directeur général du CCAS. L’aidant, avant, se retrouvait seul. À Antibes, Les Antibois ont appris avec tristesse le décès brutal d’Antoine Colloca, à l’âge de 66 ans. Né en Italie, il était arrivé, à l’âge de 7 ans, avec ses parents, à Antibes, rue Andreossy. Un gamin du Vieil-Antibes qui, dès 14 ans, a travaillé sur les chantiers comme maçon sur toute la région. En 1981, Antoine épouse Marie, ils auront deux filles Carole et Cécilia. Alors le chef de famille arrête les déplacements et entre à la Ville, comme maçon, dans les années 90. En 2013 il prend la retraite et s’adonne à ses passions: la pêche, les chevaux et la pétanque. D’ailleurs, c’était un fidèle parmi les fidèles sur les terrains du Bastion avec ses nombreux amis. Tony c’était le boute-en-train qui avait rebaptisé chaque bouliste et avait toujours une cagade à faire pour amuser la galerie. Le matin, nous avons monté un tas de dispositifs. Dans le cadre de cette journée, notre démarche est d’essayer d’alerter les aidants sur le fait qu’il n’y a pas de culpabilité ni de gène à avoir. C’est comme les mamans qui pleurent le matin en emmenant leurs enfants à la crèche au début. C’est pareil pour les enfants qui pensent abandonner papa ou maman. Non. Il faut comprendre que ce n’est pas un abandon. C’est se donner les moyens de mieux accompagner son parent et surtout plus longtemps. » Dans une certaine mesure, on peut parler d’un besoin d’éducation et d’information de l’aidant, souvent démuni face à des pathologies qui rendent les comportements des malades imprévisibles. « Il faut que le message puisse être relayé, surtout qu’aujourd’hui, des moyens sont mis en oeuvre par les collectivités et l’État. Il existe des permanences, des rencontres, des structures. La solution, c’est d’en parler. De ne pas rester chez soi, de s’essouffler, de s’isoler. Et surtout, de se retrouver un jour dans une situation sans solution. »