VALLAURIS - GOLFE-JUAN
Après la démolition des établissements balnéaires du Soleil et du Midi, le domaine public a totalisé une surface record. Il faudra attendre la saison 2019 pour une offre plus large et variée
Pas de problème pour étendre sa serviette et planter son parasol, cet été, à Golfe-Juan. Du sable public, à gogo ! Les amateurs de plages privées, eux, n’ont eu le choix qu’entre deux établissements balnéaires : Pascalin Plage, côté Soleil et Au Vieux Rocher, côté Midi, aujourd’hui démontées dans les règles de l’art. Durant l’été 2017, au total, sur les deux secteurs, vingt plages privées étaient installées. Que s’est-il passé ? La loi Littoral et l’application du Décret Plage qui en découle, sont passées par là. Sur les 3,5 km de sable fin entre le pont de l’Aube et la frontière avec Juan-les-Pins, les installations en dur doivent céder la place à des structures démontables. Plage du Soleil, la mutation s’est faite dans la douleur, avec la résistance des centenaires Tetou et Nounou et de Vallauris Plage, finalement détruits début 2018, par la préfecture, à la suite d’un long bras de fer devant la justice. Le lourd dossier a été plombé avec la mise en place d’un chantier de décontamination du bâtiment, présence d’amiante oblige. Entre démolition et remise en état du rivage, il était trop tard pour mener à son terme une procédure d’attribution des nouveaux lots. C’est donc une AOT (Autorisation d’occupation temporaire) qui a été délivrée par la préfecture, à la demande de la Ville. Avec un seul bénéficiaire qui occupait déjà les lieux depuis plusieurs années et qui a été le seul à déposer un permis de démolir : Pascalin Plage. Une délégation de service public, close en juin dernier, prévoit à compter du 1er janvier 2019, cinq nouvelles sous-concessions dont un lot d’activités nautiques. Plages du Midi, on comptait jusqu’à présent seize établissements. Là, la concession arrivant à son terme, la procédure d’attribution s’est déroulée dans les règles, dès mai 2017. Cinq lots étaient proposés. Quatre candidats se sont présentés. La Ville en a écarté deux jugés non sérieux. Sur les deux retenues, une s’est désistée. C’est ainsi que, cet été, un seul établissement a ouvert. Fin août, une nouvelle procédure a été ouverte pour trouver des preneurs aux quatre lots restants. Elle sera close le 24 octobre.