Nice-Matin (Cannes)

Témoignage­s de profession­nels

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établissem­ents ont pu dérégler leurs machines ou augmenter la puissance de leurs tubes bien au-delà de la norme. » personnes en font trop, voulant tout le temps être noires. » Pour autant, il ne pense pas qu’une « simple coloration pendant quinze minutes en cabine » soit plus mauvaise qu’une journée à la plage. « Un profession­nel sait jusqu’où il est raisonnabl­e d’aller. » Lui-même pratique depuis longtemps : « Je fais des UV depuis l’âge de  ans, j’ai ai presque . Je n’ai pas une ride, pas une tache, peut-être que je le paierai plus tard, mais franchemen­t je ne vois pas. »

« Que l’on ferme aussi les bureaux de tabac » Ce qu’il voit, en revanche, c’est une baisse d’affluence : « Mon centre cartonnait jusqu’à ce qu’une première campagne, il y a quatre ans, nous mette une grande claque. J’ai dû élargir mon activité : si je ne faisais que des UV, j’aurais fermé depuis longtemps. » À Nice, l’un de ses confrères est visiblemen­t agacé. « Que l’on ferme aussi les bureaux de tabac, et même les fast-foods pour lutter contre l’hypertensi­on. Et demandons également aux parents qui viennent à la plage avec des enfants de  ou  ans les moyens de protection qu’ils emploient. C’est n’importe quoi. » Il craint que l’on ne démolisse une filière qui fait travailler, de façon directe et indirecte, plus de   personnes en France. « Ceux qui ne font que cela seront obligés de mettre la clé sous la porte. »

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Il tient un centre de bronzage dans les environs de Grasse et préfère rester anonyme. Pour lui, la profession paie pour ses abus passés : «Des Il admet aussi que le bronzage peut relever de l’addiction : « Certaines

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