HANDBALL Nice : réveil sur le tard
A Metz, complexe sportif Saint-Symphorien, Metz bat Nice 31-21 (16-9). Arbitres : M. Blanchet et Fitoussi. 1 452 spectateurs. Metz : Huit minutes et vingt et une secondes. C’est la marque qu’il fallait attendre sur le chrono pour voir le premier tir niçois (suivi d’un but de Lachaud, 5-1) et 9’50’’ pour le deuxième (sans réalisation). Avec une telle entame, les Niçoises ne pouvaient pas espérer grand chose hier soir à Metz. Et même si elles trouvaient enfin quelques ouvertures pendant les vingt minutes suivantes (6-2, 12e ; 16-7, 29e), la messe était dite à la pause malgré les deux derniers penaltys transformés par Abdelmalek (16-9, 30e). Heureusement, le Gym montrait un tout autre visage après la pause. Même si la tentative d’Abdelmalek sur l’aile gauche ne donnait rien, le jeu avec deux pivots fonctionnait mieux avec Horilska et Fall en seconde période qu’avec Lachaud et Tandjan en début de match. Les deux tours dérangeaient la défense messine, ouvrant des brèches pour leurs partenaires. Colic avait en fait montré la voie. En moins d’une minute, la gardienne profitait d’une supériorité numérique pour marquer deux fois, dans le but vide, les Mosellanes évoluant alors sans dernier rempart (19-13, 38e). Prudhomme, Tandjan et Agathe avaient également réglé la mire et Abdelmalek ramenait Nice à huit unités après un passage lorrain (27-19, 51e). Deux buts de Skolkova avaient le même effet (29-21, 56e) avant une dernière flambée messine (31-21, 58e). Les Azuréennes ont su montrer qu’elles ont du répondant. Il le faudra contre Bourg de Péage et à Dijon lors des deux prochaines journées, avant la trêve. Les Niçoises pouvaient apprendre à Metz, qui n’est pas le champion en titre pour rien. Mais ce sont elles qui devront donner la leçon lors des deux prochains matches ! Marjan Kolev (entraîneur de Nice) : « On jouait contre le champion, qui a plus de budget, de titres et d’histoire. Metz était favori et on a fait comme tous les autres. C’est vrai que notre première période a été catastrophique, notamment dans le jeu sur grand espace. Cela n’a pas fonctionné mais on le savait, on a vu un autre niveau. Il n’y a rien à dire, la victoire de Metz est méritée. Mais je suis bien content parce que, comme d’habitude, on ne lâche rien. On s’est bien battu jusqu’au bout et on a gagné en confiance au niveau du projet de jeu offensif. C’est la première fois qu’on a joué à sept contre six. C’est une défaite mais on a gagné quelque chose. »