POLITIQUEMENT INCORRECT
Lavisse, l’édile et le moineau...
Homme de gauche et opposant notoire à la majorité municipale de Mandelieu (passée et actuelle), Hervé Lavisse nous envoie une petite fable tirée de son imagination qu’il a intitulée L’édile et le moineau. Elle vise directement David Konopnicki qui se félicitait récemment dans nos colonnes des bons chiffres enregistrés dans la ème circonscription au niveau des adhérents Républicains, circo dont il est le responsable. La fable débute ainsi... « Dans notre maison de Mandelieu, il n’est pas rare de voir sur la terrasse quelques volées de moineaux venir picorer certains reliefs de nos repas. L’un d’entre eux, plus hardi que les autres et sans doute encouragé par l’hospitalité que nous accordons aux animaux en général, et aux oiseaux en particulier, prit l’habitude d’entrer dans la cuisine pour y chaparder quelques miettes. L’une de mes petites filles âgée de ans l’a surnommé :
“Le petit gonflé”. » Quel rapport, direz-vous, avec David Konopniki ? C’est qu’une des relations de Lavisse, « femme modeste et mère célibataire qui tire le diable par la queue », s’est rendue sur ses conseils au CCAS de Mandelieu pour demander l’attribution d’un logement. Et selon notre homme, elle s’y est vue proposer « moyennant €, une carte de l’UMP » (l’histoire se passe avant le changement de nom du parti, Ndlr)... puis une entrée (gratuite) pour le meeting de Sarkozy, de passage dans la ville. Et Lavisse enfonce... le clou : «Le sieur Konopniki se vante d’être au premier rang national en nombre d’adhérents de son parti pour sa circonscription. Le contraire serait étonnant, et celui qui vient ainsi contraindre ses concitoyens à des adhésions partisanes dans sa cuisine électorale s’apparente fort à notre moineau chapardeur. » Petit gonflé David Konopniki ? Lavisse le voit plutôt membre « du parti des gros gonflés (sic), lequel ne pourra jamais rivaliser avec le plus grand parti de France, à savoir celui des “citoyens dégoûtés par la politique et par leurs élus, petits ou grands gonflés.” »
Buerch et Brochand toujours adversaires
Candidat malheureux contre lui lors des dernières législatives, Philippe Buerch s’étonne «du jugement négatif et sans nuance du député Bernard Brochand sur la politique de Macron (notre édition du octobre). Je réprouve évidemment, ses critiques et leur dénie toute pertinence. Bien sûr, explique l’ancien candidat LREM, il y a eu des erreurs de communication évidente, de même que des insuffisances en matière fiscale non contestées ; mais depuis l’élection d’Emmanuel Macron, force est tout de même de constater un rafraîchissement du paysage politique, une vision de la société plus ouverte, un marché du travail plus flexible, un travail mieux rémunéré et une fiscalité salariale plus adaptée, un message européen offensif et une image à l’étranger transformée permettant ainsi à la France d’être de nouveau écoutée dans le concert des Nations.
« Il paraît quelque peu déraisonnable, poursuit le notaire cannois, de juger l’action d’un gouvernement quelque mois après son élection mais c’est aussi irresponsable. La croissance semble de nouveau frémir et nous reparlerons de l’emploi à mimandat. Je suis pour ma part assez optimiste. Enterrer avant l’heure le président de la République et prôner, comme le fait Wauquiez, une diminution drastique des dépenses publiques, promesse qui, au demeurant, ne sera jamais tenue, est une tâche facile à énoncer mais sans nul doute pas aisée à mettre en oeuvre. « Pour le grand chef d’entreprise qu’a été Bernard Brochand, miser sur l’échec de la France pour retrouver les arcanes du pouvoir alors même que sa sagesse devrait le conduire à positiver sur l’avenir de notre pays, est à la fois décevant et attristant d’en être arrivé en fin de carrière à une telle solitude des idées. »
Babu : du PS à l’UDI
Il fait part de sa décision à travers un communiqué laconique. Antoine Babu, ancien candidat aux élections législatives dans la ème circonscription (,% des voix) a décidé de rejoindre l’UDI, cela explique-t-il, « pour apporter une cohérence à mon action politique. Notre réciproque volonté de travailler ensemble a mûri et abouti à une heureuse et prometteuse association. Je poursuis plus que jamais mon engagement auprès [de la population] et serai toujours très présent à ses côtés. »
Laget pas tendre avec « l’agitateur d’éventail »
Il ne le nomme pas, mais c’est bien de lui dont il parle. Jean-René Laget ajoute aujourd’hui un épisode au feuilleton Chems Sallah... « Alors il paraîtrait, selon un démissionnaire et des dissidents, que le maire de Grasse aurait un “problème de management” avec les membres de sa majorité ? À force de s’afficher avec Agir, l’agitateur d’éventail de l’Extrême Centre macronien a vraiment la “start-up nation” qui lui monte à la tête. « Comment ce démissionnaire et ces dissidents peuvent-ils expliquer aux Grassois qu’il y a des problèmes de gestion de la majorité municipale quand on parvient à fédérer une majorité LR – RPF – DLF –UDI?» Pour le responsable du RPF à Grasse, « le seul problème réside dans le fait qu’on ne peut pas se dire de droite et fréquenter la Macronie de près comme de loin en se faisant “liker” par ses représentants. « L’une des vraies questions pour les électeurs et futurs électeurs serait de savoir si on peut faire confiance à un dissident démissionnaire qui dit “avoir voté toutes les délibérations depuis jusqu’à la dernière” et qui démissionne soudainement... juste pour ne pas se retrouver dans la position de l’opposant dégradé de ses fonctions, bref du banni. « Le courage, quand on a été élu, c’est de faire ce que l’on estime bon et nécessaire jusqu’au bout et pas de démissionner. » Quant aux critiques de Chems Sallah envers Jean-Pierre Leleux, Laget les balaie d’un revers de main : « Depuis quand un maire honoraire qui a fait trois mandats n’aurait plus le droit de s’intéresser à sa ville parce que devenu sénateur ? Depuis quand, alors que ce dernier est aussi un président et président d’honneur de plusieurs associations dont une qui oeuvre pour une reconnaissance internationale supplémentaire pour la Capitale des Parfums ? Retiré ou pas des affaires municipales, JeanPierre Leleux est sénateur et les sénateurs sont les élus des élus locaux. »
Pauget : deux questions et une proposition de loi
Eric Pauget qui n’a pas oublié qu’il a longtemps été adjoint aux sports de la ville d’Antibes, appelle l’attention de la ministre des Sports, au sujet de l’annonce brutale de la diminution des crédits alloués au sport en France, et propose des mesures pour accompagner cette baisse des dotations. Il a donc rédigé deux questions à l’adresse de Roxana Maracineanu ainsi qu’une proposition de loi. Et il explique cet engagement : « Élu local délégué aux sports durant de nombreuses années, et signataire de la récente pétition nationale du CNOSF en faveur du sport, j’ai à coeur de défendre les clubs, les sportifs et les bénévoles. Le mouvement sportif français rassemble plus de millions de licenciés, plus de associations et joue un rôle majeur en terme de cohésion sociale.
« J’ai tenu à alerter la ministre sur les lourdes conséquences engendrées par l’annonce brutale de la diminution des crédits alloués au sport en France. Le modèle économique du sport français n’est pas en mesure, sur une aussi courte période, de muter aussi drastiquement ! Je propose donc à Roxana Maracineanu la nécessaire prise en compte de la pratique sportive, dans la construction et dans les aménagements des ouvrages publics. « J’appelle de mes voeux la création d’un “ % sportif”, permettant la réalisation d’aménagements sportifs annexes à la construction des équipements en milieu urbain. « Enfin, j’ai tenu à rédiger une proposition de loi (cosignée par députés) visant à encourager le mécénat en faveur du sport. « Alors que le mécénat d’entreprise, en constante évolution, représentait , milliards d’euros en et que le sport est le domaine le plus prisé des entreprises ( %), il ne représente hélas aujourd’hui que % du budget total du mécénat.
Je propose aujourd’hui de franchir une nouvelle étape en créant une véritable incitation au mécénat sportif pour les entreprises. « Ainsi, ma proposition de loi porte de % à % la réduction d’impôt légale en faveur des versements effectués et à pour mille du chiffre d’affaires lorsque les organismes ont pour objet de promouvoir notamment la pratique du sport amateur. Cette disposition permettra également aux entreprises de soutenir les sportifs de haut niveau. Elle prendra tout son sens avec l’organisation prochaine des Jeux Olympiques. Des nouvelles dispositions qui contribueront à développer une véritable stratégie de mécénat en faveur du sport. »