Urgence absolue, tu parles !
Une fois de plus, le football, hydre médiatique insatiable, vient de dévorer l’un des siens. Sans vergogne. Sans le début d’un atermoiement ni - vu de l’extérieur en tout cas - le moindre état d’âme... On va nous clamer, évidemment sur l’air des regrets, que la situation sportive, IMPÉRIEUSE, l’exigeait. Avec six points en neuf journées, Monaco est, certes, barragiste ( de Ligue). Reims, ,
e e qui pointe quatre longueurs devant l’ASM, serait donc inatteignable ? La situation intenable ? D’autant que, si l’on sait bien compter, il reste encore matchs de L à disputer, soit points en jeu. De quoi valider, sans doute, l’hypothèse de l’urgence absolue... De qui se moque-t-on ? On nous rétorquera que le discours du Portugais ne passait plus, coupé des ‘‘cadres’’ et ne sachant plus exploiter le magnifique camp d’ados qu’on lui mettait entre les pattes chaque été à la Turbie, à charge pour lui d’en faire des cracks et de remplir la vitrine, mais SURTOUT, les caisses du club. victoire, nuls et défaites (série en cours) auront donc eu raison de Jardim. A la corbeille, son titre de champion de France, sa demi-finale de Ligue des Champions, ses deux finales de Coupe de la Ligue, ses quatre saisons sur le podium de L, etc. Une paille ! Attendre quelques journées de plus, voire jusqu’à la trêve pour laisser à ce type la possibilité - allez savoir - de rebondir, ne serait qu’hérésie ? Le foot n’a pas la reconnaissance du ventre. Au moins a-t-il celle, pas la plus décente, du chéquier... Leonardo va partir avec des millions. Et vous savez quoi ? Tant mieux. Car il ne les a pas volés ! CHRISTOPHE DEPIOT La moyenne de points enregistrés en L cette saison par Leonardo Jardim après neuf journées.
le pourcentage de succès du Lusitanien avec l’ASM, depuis son arrivée en et après matchs dirigés en Principauté. Jardim termine son mandat avec succès, nuls et défaites. Jardim a été remercié pour la deuxième fois de sa carrière après son éviction de l’Olympiakos en .