Nice-Matin (Cannes)

BASKET « Pas encore alarmant »

Malgré quatre défaites, le pivot Fernando Raposo croit en un sursaut des Sharks

- PROPOS RECUEILLIS PAR VIVIEN SEILLER

Arrivé cet été en provenance de Gravelines, le pivot des Sharks, Fernando Raposo, prend peu à peu ses marques aux côtés du rookie Trevor Thompson dans la peinture. Hier en début d’après-midi, le natif de Stuttgart (Allemagne) est revenu sur le début de saison antibois avant le match du jour prévu sur le parquet du Portel (20h). Mais Raposo ne s’alarme pas et réclame du temps pour les siens.

Quatre matchs, quatre défaites : c’est un début de saison bien compliqué !

Oui et non. Le calendrier n’est pas facile, on savait que ça allait être compliqué. On aurait pu prendre deux matchs sur les quatre, je pense à Limoges et peut-être au Mans ou à Strasbourg. A l’ASVEL c’était impossible mais les autres... On est déçus mais ça peut s’expliquer par le manque d’expérience des joueurs ensemble.

C’est la raison de cette mauvaise passe ?

C’est une nouvelle équipe. Des fois ça prend plus de temps pour que l’alchimie prenne, que tout le monde arrive à jouer ensemble. Il faut défendre, attaquer ensemble... Ce n’est rien d’inquiétant. Ce groupe travaille bien, il n’y a pas de tête brulée.

L’équipe est trop limitée ?

Le talent on l’a. Il faut juste qu’on arrive à jouer ensemble. Pour scorer, ça va encore, mais il faut surtout réussir à défendre ensemble. Collective­ment on n’est pas encore bien en place, c’est ça qui va nous faire gagner des matchs.

Ces mauvaises passes s’inversent aussi dans les têtes...

Dans l’équipe on est pas mal à avoir plus de dix ans de carrière profession­nelle, des passes comme ça, on en a connu. Ce n’est pas encore alarmant, j’ai déjà vécu ça plusieurs fois et à la fin on a joué les playoffs. Tout peut encore changer.

Comment se passe votre adaptation ?

Ça va, je me sens bien. Comme je n’ai pas fait de vraie préparatio­n, on va dire que les quatre premiers matchs ressemblai­ent à ma préparatio­n à moi. J’essaie de monter en régime pour apporter plus à l’équipe défensivem­ent. J’étais un peu en manque de rythme, d’intensité au niveau basket mais ça va. Ce n’est pas si dégueulass­e que ça [sourire].

Vous connaissez bien Le Portel...

Je connais bien mais très franchemen­t, ça ne change pas d’ailleurs. Les deux dernières années c’est vrai que c’était des derbies [Raposo jouait à Gravelines, ville proche du Portel] donc c’était un peu spécial mais là ça ne me fait rien de plus. C’est un match qu’on doit gagner. Avec le retour à la compétitio­n prévu la semaine prochaine pour Isaïa Cordinier, le meneur-arrière Danny Gibson s’apprête à disputer son dernier match avec les Sharks d’Antibes, comme le prévoyait son contrat de pigiste médical. Touché à la cuisse, l’ailier Max Kouguère est incertain. Le groupe : 0 Gibson, 1 Campbell, 4 Blue, 12 Mayembo, 13 Rigot, 15 Gaddefors, 21 Skele, 22 Kouguère (?), 32 Thompson, 93 Raposo, 99 Wiscart-Goetz. Classement: % J G P PpPc

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(Photo Eric Ottino)

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