Réduire l’accès des voitures au centre-ville
Et si la « mode » qui touche de nombreuses métropoles du monde entier arrivait chez nous ? Les grandes villes françaises pourraient elles aussi décider de faire payer la circulation en centre-ville. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a publié en 2014 une étude sur ce système de réduction du trafic en passant au crible les quinze principaux péages urbains mis en place à travers le monde. Singapour, Téhéran, Oslo, Londres ou Milan… Les expériences ont souvent porté leurs fruits. Mais l’un des cas les plus probants est celui de Stockholm. Après un premier vote positif des résidents de la capitale suédoise. Le péage actuel repose sur un système de détection et de facturation automatisée, et fonctionne les jours ouvrés. Selon la municipalité, le trafic a été réduit de 22 % dès la première année et les transports en commun ont été davantage utilisés. Depuis, tous les niveaux de pollution sont inférieurs en périodes de péage. Mais il existe d’autres dispositifs que ces péages urbains. Dans plusieurs villes européennes, on privilégie ainsi des interdictions ou des restrictions pour certains véhicules dans des zones aménagées. A Paris, la circulation alternée les jours de pollution, accompagnée d’une piétonnisation massive, n’aurait pas encore donné de résultats notables... A part, bien sûr, provoquer le ras-le-bol des automobilistes.