Un test concluant à plus petite échelle
En France, la commune de Boulogne-Billancourt a elle aussi tenté l’expérience, version « bonzaï », sous l’impulsion de la Société du Grand Paris. Baptisée « Chasseurs de bouchons », l’opération a été menée de janvier à juin , au niveau du Pont-de-Sèvres, avec une cinquantaine de participants. Pas de quoi révolutionner le monde des transports, mais les résultats ont tout de même été prometteurs, d’après les responsables du projet. Ainsi, au terme de ces six mois d’expérimentation, % des participants déclarent avoir gardé leurs nouvelles (bonnes) habitudes. Comment se sont-ils organisés ? % d’entre eux ont décalé leurs horaires de trajet, % ont « télétravaillé », et % ont tout simplement changé d’itinéraire... se rend compte que les gens se prennent au jeu, surtout en ce moment », analyse-t-elle, convaincue que l’on entre dans « une réelle prise de conscience écologique et environnementale » et dans laquelle seraient prêts à s’engouffrer les pouvoirs publics. « Tout est question de volonté politique », croit-elle bon de rappeler. Défendant l’idée qu’il « faut réinventer la mobilité des territoires », la métropole lilloise entend bientôt mettre en place ce système de péage positif. « Si ça marche à l’étranger, pourquoi pas le faire chez nous, en faisant du sur-mesure tout en intégrant les spécificités de notre territoire», pose Mathieu Chassignet, le chef du projet, pour qui il s’agit d’aller « dans le sens de l’histoire ». Ainsi, la métropole « croit à l’implication des employeurs