Ça tweete
« Si la majorité régionale refusait les fermetures de gares, elle en avait le pouvoir. Menteur et péteux, une autre façon de faire de la politique. » Gérard Piel, ex-élu PCF antibois, mardi, h.
« Emmanuel #Macron, c’est un pouvoir personnel et derrière, un gouvernement de technocrates où l’appareil d’Etat prend le pas sur le politique. »
mercredi, h .
« Le maire, c’est un peu le papa de tous ceux qui arrivent au monde dans sa commune jusqu’au moment où ils quittent ce monde. De la maternité jusqu’à l’EHPAD, nous devons gérer des centaines de problèmes et quand on ne connaît pas ça, on ne peut pas gouverner un pays correctement. » mercredi, h .
« #Cannes : Bernard Brochand, député parmi les plus absents de l’@AssembleeNat, dénigre @EmmanuelMacron et son action. On juge un Président à la fin de son mandat. Pas au bout d’un an. Pour mémoire, Bernard Brochand, après ans de mandat, c’était un bilan proche du néant. » Philippe Buerch, ex-candidat cannois LREM aux législatives, mercredi, h .
« Suite à la #rgpp (votée par la droite en ), le gouvernement a les plus grandes peines à remplacer un ministre partant à la retraite sur . #Remaniement. » Stéphane Gauthier, cadre du PS-, mercredi, h .
« Janvier : vote de la loi Simone Veil sur la dépénalisation de l’#IVG . Octobre : le Pape compare l’#IVG au recours à un “tueur à gages”. Ne jamais considérer une avancée comme définitivement acquise. » Hervé Caël, codélégué du Mouvement radical-, mercredi, h . Après deux années blanches, le Parti socialiste azuréen renoue avec sa Fête de la Rose. Elle aura lieu ce samedi octobre à la salle Recroix du Cannet. Olivier Faure, premier secrétaire national du PS, sera la tête d’affiche de cette journée qui débutera à h par des débats thématiques, un concours de boules et des animations musicales, pour s’achever en soirée par un repas républicain, après les discours d’usage. Doublement interpellée par la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone et le patron de la Communauté d’agglomération de la Riviera française, Jean-Claude Guibal, sur l’avenir de la ligne ferroviaire Nice Breil - Cuneo, la ministre des Transports Elisabeth Borne a livré cette semaine quelques indications. « Des échanges ont été initiés avec les collectivités et les interlocuteurs italiens concernant les investissements additionnels à réaliser en vue d’une remise en état et d’une pérennisation de la ligne », a-t-elle fait valoir, sans préciser davantage. Toujours selon la ministre, millions d’euros sont prévus dans le contrat de plan Etat-Région, dont millions de l’Etat « qui a d’ores et déjà financé une étude menée par SNCF Réseau, afin de déterminer les opérations à réaliser sur les différentes portions de cette ligne ». Michelle Salucki, maire de Vallauris, a volé au secours du président du Département, Charles-Ange Ginésy, attaqué par Joseph Ségura, maire de Saint-Laurent-du-Var, vendredi lors de l’assemblée plénière du Département. Joseph Ségura ayant évoqué une politique d’économie effectuée sur le dos des communes, Michelle Salucki a livré son ressenti, bien différent : « Le Département soutient toujours les communes, au quotidien. Etant maire d’une commune en difficulté, j’ai toujours eu le Département à mes côtés lorsque j’en ai eu besoin. » « S’il n’y avait plus le Département à nos côtés, ce serait une catastrophe », a-t-elle ajouté, appuyée par le maire de Cap-d’Ail Xavier Beck. Et d’inviter Joseph Ségura « à ne pas céder à la politique politicienne ». Au coeur d’échanges souvent malsains, l’universitaire Bernard Asso a apporté une touche de raison dans la polémique sur l’avenir des départements, lors du dernier conseil départemental. « Il n’existe pas plus de millefeuille territorial chez nous qu’en Allemagne ou en Italie », a noté l’élu de Nice-Ouest, avant de rappeler « son attachement au couple Département-communes, gage du maintien des enracinements »... « Si on résume ça (la discussion sur la fusion de départements et métropoles, ndlr) à des querelles de personnes, on se prive du vrai débat », s’est-il irrité. En juriste, il a également posé la question du statut des métropoles. Aujourd’hui établissements publics de coopération intercommunale, elles pourraient devenir des collectivités territoriales à part entière, ce qui changerait sensiblement leur nature.
Le conseiller départemental PCF Francis Tujague, par ailleurs maire de Contes, aurait aimé que le président du Département, Charles-Ange Ginésy, fasse voter une motion s’opposant à la construction d’une éventuelle prison sur le plateau Tercier, situé entre Drap et Contes, pour des raisons à la fois écologiques et de difficulté de desserte. Tout en affirmant son hostilité « personnelle » à une telle éventualité, Charles-Ange Ginésy n’a pas souhaité aller plus loin. Par souci d’apaisement sans doute : pour l’implantation de la nouvelle prison, le plateau Tercier est en effet en balance avec la rive droite du Var. Une option qui est, elle, totalement rejetée par Joseph Ségura, maire de St-Laurent-du-Var et nouveau meilleur ennemi de Charles-Ange Ginésy. Longtemps adjoint en charge des sports à la mairie d’Antibes, le député LR Eric Pauget a suggéré à la ministre Roxana Maracineanu, de façon à pallier la diminution des crédits alloués à son ministère, la création d’un % sportif qui faciliterait la réalisation d’aménagements sportifs annexes aux nouvelles constructions urbaines. Il vient par ailleurs de déposer une proposition de loi, cosignée par quarante-trois députés dont Bernard Brochand et Laurence Trastour-Isnart, visant à encourager le mécénat sportif. Cela, en portant de à % et à dix pour mille du chiffre d’affaires la réduction d’impôt légale en contrepartie des versements au profit d’organismes qui ont pour objet de promouvoir la pratique du sport amateur. « Cette disposition, appuie-t-il, permettrait également aux entreprises de soutenir les sportifs de haut niveau et contribuerait à développer une vraie stratégie de mécénat en faveur du sport. »
Le Plan santé du gouvernement a plutôt séduit Hervé Cael, patron du Parti radical , qui est aussi médecin. Il estime que ce Plan part « d’un constat lucide de la situation », notamment quant à « l’échec de la régulation des dépenses par la diminution de l’offre de soins », pour aboutir à « des propositions innovantes en matière de formation, dont la suppression du numérus clausus à la fin de la première année de médecine est la mesure la plus emblématique ». Il pose toutefois deux bémols : « Le pari risqué d’une réforme de la santé avec des moyens financiers limités » et « un appel, légitime, à la responsabilisation des professionnels de santé » qui doit à ses yeux s’accompagner « d’un appel identique à la responsabilisation des patients, voués à devenir de véritables acteurs de leur santé ».
De son côté, le maire LR d’Antibes Jean Leonetti, cardiologue, tout en notant que le Plan santé du gouvernement crée un nouveau métier à mi-chemin entre aidesoignant et secrétaire médical, regrette qu’aucune proposition n’ait été formulée pour la profession d’infirmier, « indispensable pour la prévention, la coordination et les soins ». Comme LR, l’UDI procède elle aussi à ses élections internes. Elles auront lieu ce lundi octobre à Cannes. Et plus encore que chez Les Républicains, tout suspense est éventé. Patron par intérim depuis le départ de Rudy Salles, le Cannois Gilles Cima est en effet l’unique candidat à la présidence. Outre la validation du président pour les trois années à venir, les adhérents auront à élire une quinzaine de conseillers nationaux et une vingtaine de conseillers départementaux, sur des listes bloquées qui ont fait l’objet d’un consensus en amont. Autant dire que ce scrutin est organisé à la bonne franquette, par un parti qui veut tenter de se reconstruire sans déchirements. D’ores et déjà, le délégué départemental de la fédération a été, selon les statuts, nommé par les instances nationales. Il s’agit de Patrice Novelli, conseiller municipal et ancien premier adjoint de Menton, où il sera candidat à la mairie en . Il est membre de l’UDI depuis . Une mission de plus pour Dominique Estrosi-Sassone. La sénatrice LR a été nommée membre de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises. A savoir la loi Pacte, fourre-tout législatif destiné à faciliter la vie des entreprises et à donner de la vigueur à la croissance, à travers en particulier de nouvelles privatisations. Elle a été adoptée, en première lecture, cette semaine à l’Assemblée nationale. Le Département a un nouveau directeur général des services, en la personne de Christophe Picard. Celui-ci connaît déjà bien la maison, puisqu’il y a exercé comme directeur des ressources humaines et des finances, avant de devenir directeur général des services du conseil départemental du Nord. Il succède à Christophe-Noël du Payrat, qui a pris une nouvelle orientation professionnelle.
TH. P.
ce billet m’a été largement inspiré par notre chef des sports… En cas de griefs, merci de vous adresser à Philippe Camps lui-même. Lequel me disait donc que nous sommes un peuple terriblement versatile et, en définitive, immature. Méditerranéen, en gros. Après avoir porté Macron au pinacle de manière irraisonnée, nous voici à le lyncher sans vergogne. Tout ça parce que nous avons bien voulu nous laisser persuader, pauvres sots, qu’il était magicien. Et capable de faire mieux que les autres, au motif qu’il proclamait l’irruption d’un nouveau monde, surgi dont ne sait où. Ça marche à tous les coups ! Nous sommes décidément d’une naïveté confondante. Cette faiblesse-là est vieille comme la Terre. Jésus, déjà, en faisait son miel. Pour ne rien arranger, elle se complique aujourd’hui d’impatience, dans cette lessiveuse où, moutons hystérisés, nous sautons d’urgence en urgence, ingambes mais les nerfs en pelote. Elle semble si désuète, cette invite de François Mitterrand à laisser du temps au temps. C’étaient les années . Il y a une éternité.