« Courir pour une fleur » garde le cap
Pour sa trente-neuvième édition, la course a réuni plus de quatre mille passionnés de tous âges, hier matin, au départ de la Pinède-Gould
Le plaisir de souffrir. Seul(e)s ou presque sur le bitume. Avec les baskets et les encouragements des spectateurs comme compagnons de route. Comme toutes les années. Depuis 39 ans, Courir pour une fleur ne se fane pas. Mieux, elle (re)prend des couleurs. Hier matin, les concurrents étaient encore plus de quatre mille au départ de la Pinède-Gould. Répartis entre les courses jeunes, les 10 et 21 km, les courageux ont affronté le cap d’Antibes et ses spécificités. Peu importe l’âge, comme cette grand-mère d’environ 70 ans lancée à l’assaut du semimarathon. « Tout le monde la connaissait, je crois même qu’elle fera bientôt le marathon de New York », glisse un bénévole admiratif. Convoqués à 6 heures, les employés de la mairie ont veillé au bon déroulement de la course. Autant dire qu’ils en ont vu des grimaces au bout de l’effort. Situé près de la Salis, le changement de parcours entre le 10 et le 21 km a même poussé quelques concurrents à la faute. «Deux-trois personnes ont tourné de façon un peu trop sèche dans le virage et sont tombées. » Plus de peur que de mal. Le courage et la persévérance ont vite repris le dessus. Il fallait bien ça, pour décrocher la fameuse rose remise aux coureurs arrivés parmi lesquels David Lisnard, le maire de Cannes.