«La potion magique, c’est l’entraînement»

À  ans et après sa victoire ici même en , le Gapençais Stéphane Tempier signe un second succès sur le Roc d’Azur. Un sacre qu’il est allé chercher sur une « rampe d’un kilomètre ».

Avec une avance de près d’une minute au pied du Bougnon, le succès s’est assez vite dessiné, non ?

Disons que j’ai pensé qu’il ne fallait surtout pas arriver à Saint-Aygulf avec eux (Sarrou et Koretzky, Ndlr). Sur le plat, je n’avais aucune chance. Alors j’ai attaqué en montée.

Dans le Bougnon ?

Non, bien avant. Le Bougnon, c’est sympa pour l’ambiance, c’est mythique, mais c’est du pipi de chat. J’ai forcé après le Fournel sur une rampe d’un kilomètre qui se situe autour des  %. Et quand j’ai entendu que j’avais  secondes d’avance au pied du Bougnon, je me suis dit qu’il fallait juste un peu creuser pour approcher la minute à Saint-Aygulf. Car après, je savais que sur le plat, même si j’étais seul et moins rapide, ils n’allaient pas trop s’entendre derrière.

Vous êtes donc arrivé seul et bien

recouvert de boue aussi…

Honnêtement, je pensais que ça serait pire, et l’état de nos tenues et de nos vélos est trompeur. Hormis le champ à l’arrivée, qui est vraiment très collant, ça passait plutôt bien. Et on ne manquait pas de grip dans les virages !

Un mot sur Obélix pour finir. Rassurez-nous, il n’y a pas de potion magique dans le VTT ?

(Il rit). Non, sur route peut-être… mais pas chez nous. Nous, on n’en prend pas. Pour moi, la seule potion magique, c’est l’entraînement.