Nice-Matin (Cannes)

Eh bien dansez maintenant !

Le douzième festival internatio­nal de salsa, bachata et kizomba débute ce soir

- BEATRICE COUREL JEAN-MICHEL POUPART

L’automne sera chaud ce weekend avec le douzième festival internatio­nal de salsa, bachata et kizomba qui va mettre l’ambiance au beau fixe sur tout le village. Dès ce soir et jusqu’à dimanche, cours, show et soirées dansantes mais aussi repas partagés et solidarité avec les enfants d’Haïti seront au programme. Lucile Dicairano et Nicosalsa ont pensé à tout. Regarder, essayer, écouter votre coeur et les pieds suivront.

Danser pour les enfants Créé à la suite du tremblemen­t de terre de 2010, l’associatio­n Kenson Haïti n’a depuis jamais cessé de s’occuper des enfants de l’île en construisa­nt un centre culturel et de loisirs à Jacmel. Le festival de Valbonne permet chaque année de réaliser des projets en faveur de la jeunesse haïtienne.

Pour apprendre les pas Vingt-quatre professeur­s et DJ seront là pour mettre leurs talents et talons, au service du jeune débutant timide à l’amateur déjà bien en rythme. Cinq sites dédiés et ouverts à tous ceux qui aiment bouger un peu, beaucoup, passionném­ent. Salle St-Bernardin au village, deux espaces à l’intérieur et deux chapiteaux en extérieur au Pré des Arts.

Pour s’en mettre plein les yeux Avec la nuit venue, étoiles assurées sur la scène du Pré des Arts et dans les yeux des spectateur­s à partir Fernand Léger et Stéphane Couturier ne se sont jamais rencontrés et pour cause, quand le second est né, le premier était décédé depuis deux ans. Et pourtant, il ressort de la visite de l’exposition actuelleme­nt présentée au Musée Léger que les deux auraient pu être amis, non, qu’ils auraient sûrement été amis tant les points communs entre leurs parcours artistique­s se croisent, se chevauchen­t, s’interpelle­nt à des dizaines d’années d’écart. Cela montre aussi la modernité de Léger, jamais démentie et de plus en plus mise en lumière ces dernières années. de 21 heures. Strass, paillettes et plumes feront leur apparition ce soir et demain pour deux shows colorés et endiablés. Après les démonstrat­ions, place à la danse pour tous.

Pour partir sous le soleil Embarqueme­nt immédiat pour l’Afrique ou la République dominicain­e et autres destinatio­ns muy caliente. Ce rapprochem­ent entre le photograph­e et le peintre est l’oeuvre de Julie Guttierez, la conservatr­ice du Trois jours, deux soirées et un après-midi dansant en clôture pour découvrir les différence­s de la salsa portoricai­ne ou de la cubaine, les secrets de la bachata ou kizomba et leurs enchaîneme­nts qui ensoleille­nt coeur et tête . Les maîtres viennent des quatre coins de l’hexagone mais aussi d’Italie ou de Hollande. musée. L’exposition présente plusieurs cadres bien distincts : une série de photograph­ies inédites inspirées par la collection du musée : Stéphane Couturier Ce soir, 21 heures, Show et soirée dansante avec un special Kizomba de 2h 30 à 4h), 20euros. Demain de 10 heures à 17 heures stages,(70 euros) avec restaurati­on sur place, de 18 h 30 à 20 h 30 diner au village,de 21 heures à 4 heures show et soirée dansante ( 25euros). Dimanche de 12 heures à 14 heures Barbecue et animation, de 14 heures à 17 heures stages et après-midi dansant (15 euros) . Rens. 06.98.72.96.95. et www.kenson-haiti.com a choisi le tableau intitulé le Grand remorqueur, paysage industriel des bords de Seine peint par Léger en 1923, point de départ pour le photograph­e de nouvelles prises de vue, réalisées dans la ville de Sète l’an dernier. Dans ses clichés, Couturier utilise la superposit­ion de plusieurs photograph­ies numériques, « ainsi l’artiste fait naître une réalité hybride, à partir de la fusion de deux ou trois images », cela donne une réelle impression de mouvement, un peu comme le fait Léger dans certaines de ses oeuvres. Comme Léger, Couturier aime explorer les villes modernes, ce qui était du temps de Léger les débuts de l’ère industriel­le devenus au fil des ans des friches industriel­les laissés à l’abandon comme l’usine Renault à Boulogne que les deux ont en leurs temps respectifs arpentés, un pinceau à la main pour l’un, un objectif pour l’autre. Même concept avec les machines : tous deux traduisent « le rythme et le bruit de l’objet mécanique par une esthétique du fragment qu’ils mettent au service d’une compositio­n d’ensemble large et dynamique ». Jusqu’au 4 mars 2018. Stage de foot pendant les vacances de la Toussaint pour les enfants de  à  ans avec l’US Valbonne, du lundi  octobre au vendredi  octobre, de  h à  h. Réservatio­n et informatio­n au secrétaria­t : .....

Permanence de Sophie Deschaintr­es aujourd’hui

La conseillèr­e départemen­tale de Biot sera à la dispositio­n des Biotoises et Biotois, aujourd’hui de  h  à  h , à la mairie annexe, espace Commercial St Philippe,  ave Roumanille. Elle reçoit aussi sur rendezvous. Demandes par mail à l’adresse suivante : sdeschaint­res@departem ent.fr

Rencontre avec Marcus Malte

Samedi  octobre à  h , salle d’action culturelle, rencontre avec Marcus Malte (roman policier - littératur­e jeunesse), l’auteur, suivie d’une séance de dédicaces, à la médiathèqu­e. Renseignem­ents .....

Migrants : déconstrui­re le mythe de l’invasion

Jeudi  octobre à  h, salle Gilardi (stade de foot au pied du village), Swanie Potot, sociologue, chercheuse au CNRS, et affectée au laboratoir­e Migrations et société (URMIS) à l’Université de Nice, présente une conférence sur le thème Migrants : déconstrui­re le mythe de l’invasion. Gratuit. www.biot.fr

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(Photos B. C.) Le festival dédié à la danse et au rythme débute dès ce soir et rythme ce week-end !
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(Photo J.-M. P.)

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