MOUANS-SARTOUX Le Mouansois expose années de vie locale
Le mensuel Le Mouansois dresse une rétrospective de 40 années d’informations. Une mine d’or sur l’histoire de la ville. Fondée au printemps 1977 par Albert Martin, la « gazette » était destinée à une population qui ne comptait alors que 3 600 habitants. « Le journal mettait en avant les acteurs de cette vie si active dans tous les domaines, souligne le fondateur, que ce soit sportif, culturels, sociaux, festifs, et ne le cachons pas, politiques, pour ce qui concernait les actions de la municipalité. Tous les sujets y étaient abordés : l’eau, problème si cher à André (Aschieri), l’urbanisme de cette cité en expansion, les sports, l’occupation des jeunes (l’OMAJ), les arts (le Centre culturel des cèdres) et plus tard le Musée de l’Art concret.» L’objectif de l’exposition est de faire connaître Le Mouansois et de le soutenir. « Nous essayons de continuer à faire vivre ce journal gratuit, souligne la présidente Madeleine Lenfant. C’est difficile car nous avons de moins en moins de publicités. Les dons et les bénévoles sont les bienvenus ! » Une petite équipe de bénévoles fait vivre le journal. « On les compt pratiquement sur les doigts d’une main, regrette Mme Lenfant. Nous avons un comité de lecture qui relie les textes envoyés essentiellement par les associations. Nous publions également les textes de l’atelier d’écriture de Brigitte Broc. Nous sommes malheureusement limités par la pagination. » Le mensuel est distribué chaque premier vendredi du mois chez les commerçants, Mouans accueil information, la mairie, la médiathèque, le centre culturel… Les anciens numéros sont en vente sur place à 2 euros l’exemplaire. Barbara Girand alias Hergir de son nom d’artiste est de retour à l’Espace Henri Mathieu ou elle expose ses nouvelles créations jusqu’à dimanche. Après un été difficile ou de graves problèmes de santé l’ont clouée sur un lit d’hôpital, elle vient prouver avec panache son goût pour la vie et sa capacité de rebondir en proposant une série de nouvelles peintures abstraites très colorées. « Je veux montrer aux gens qu’il faut se battre et ne pas baisser les bras, rester debout face à l’adversité. Pour moi la peinture reste une thérapie, et ma plus belle récompense est que mon travail soit apprécié et partagé par le public qui vient ici ! » explique l’artiste. Un nouveau thème domine : l’espace, l’univers, planètes et étoiles, « pour exprimer une nouvelle vie après l’épreuve », confie-t-elle avec émotion. Hergir utilise aussi un nouvel outil, la bombe aérosol de peinture, avec des pochoirs, et des ustensiles variés servant de caches. Elle ajoute des jets de peinture acrylique, parfois de l’huile, créant des mouvements dynamiques et les superpositions de matières qu’elle affectionne. « J’aime l’abstraction », précise Hergir qui ne s’interdit pas de présenter des peintures sur d’autres thèmes, dans différents formats, pour varier les plaisirs. L’ensemble de ses oeuvres illuminent les cimaises de l’Espace Henri Mathieu jusqu’à dimanche 18 h. L’occasion de venir rencontrer cette artiste humble et sincère.
Espace Henri Mathieu, avenue du 23 août à Mandelieu.