Bord

L’absence de tunnel de transmission permet d’exploiter pleinement l’espace. Il en résulte de nombreux rangements aménagés dans l’habitacle mais aussi, grâce à une généreuse largeur et un toit panoramique totalement vitré, une impression d’espace rare pour un véhicule de ce gabarit. D’aucuns noteront une certaine fermeté de l’amortissement qui remonte jusque dans les reins malgré le bon dessin et le molleton des sièges. Indispensable pour garder l’assiette dans les phases de vigoureuses accélérations (zéro à cent proche d’un Porsche Cayman GTS) et de gros freinages générés le plus souvent par le franc frein moteur (réglable). Pour une auto électrique, le coffre est vaste mais le seuil de chargement trop haut. Un petit coffre (moins de 30 l) sous le capot avant, qui ne cache pas de moteur, permet de ranger le câble de chargement, dont la trappe se situe sur l’aile avant gauche. On aime le plancher presque plat à l’arrière et la belle place réservée aux jambes (890mm). On s’étonne en revanche, alors qu’il y a 6 ports USB et une foule d’aides à la conduite, de ne pas trouver de réglage de volant (au demeurant très élégant) ni d’ouverture de coffre électrique! L’instrumentation digitale est inspirée du Range Rover Velar. Donc très réussie. Tout comme la clarté de l’affichage tête haute.