Henry : « Etre courageux avec le ballon»
Après avoir été présenté à la presse mercredi devant près de journalistes au Yacht-club de Monaco, Thierry Henry était de retour hier devant les micros et caméras. Cette fois pour vivre sa première conférence de presse d’avant-match qui se déroule toujours à deux jours d’une rencontre. Demain, l’ASM, e au classement, se déplace à Strasbourg.
Impatient de débuter ?
Impatience non, mais de l’envie. L’envie que tout le monde soit là. Je ne cherche pas d’excuse mais il y a beaucoup d’absents. Falcao n’est rentré que ce matin (hier) et pour travailler, c’est mieux d’avoir tout le monde.
Quelles ont été vos premières décisions d’entraîneur ?
D’abord, depuis lundi, il a fallu dire bonjour à tout le monde, puis rencontrer les gens, voir ce qui se passe autour du club, il a fallu venir vous voir hier (à la conférence de presse de présentation, mercredi) et analyser les matches. Il a fallu digérer tout ça, analyser les matches de Strasbourg. L’entraînement a vraiment commencé aujourd’hui (jeudi). J’ai mis l’entraînement à h pour essayer d’avoir tout le monde sous la main et laisser des heures de sommeil à certains.
Qu’avez-vous ressenti aujourd’hui à l’entraînement ?
Tout le monde était là, évidemment il y avait des blessés. On aurait préféré que tout le monde soit dispo pour éviter le casse-tête. Mais oui j’étais très content d’être là. J’ai échangé avec les joueurs, pour leur remonter un peu le moral.
Que représente Falcao pour vous ?
C’est le capitaine. Le buteur, le leader charismatique de cette équipe. On a un peu échangé ensemble avant l’entraînement mais il est revenu tard de sélection (mercredi soir). C’est lui qui a marqué les très peu de buts que l’équipe a marqués. Je suis content qu’il soit là, pas seulement lui mais tout le monde. Car on a besoin de tout le monde pour faire un résultat à la Meinau.
Quels seront les cadres sur lesquels vous pourrez vous appuyer ?
Il faudra déjà retrouver la confiance. Un peu de sécurité. Tielemans, qui était le patron de l’équipe d’Anderlecht, Nacer (Chadli), mais aussi des mecs qui sont là depuis longtemps et qui ont montré leurs qualités.
Il faut soigner les têtes...
Oui, au niveau du terrain. Mais après je ne suis pas docteur. Il faut trouver un allant, être courageux. Pas seulement dans les duels, ou défensivement. Il faut aussi être courageux avec le ballon. On dit souvent qu’il faut aller au combat se battre, mais être courageux c’est aussi avec la balle. Il faut retrouver cette envie de jouer, la confiance. Ce n’est pas évident. A la Meinau, il y aura une ambiance extraordinaire et pourtant nous devrons aller chercher des points.