Ça tweete
« Au regard du travail fouillé de la Chambre régionale des comptes sur le @sdis_, il serait judicieux de prendre en compte les avertissements et suivre les recommandations des magistrats, notamment en mettant fin aux coûteuses irrégularités constatés » président niçois d’Anticor, dimanche, h .
« Mauvaise journée pour la branche macroniste des LR du écrasée par les ciottistes. Franchement reconnaissons-le c’est agréable de les voir perdre. »
,cadreRN mentonnais, dimanche, h.
« jours d’intenses réflexions macronistes pour, au final, débusquer quelques socialistes incompétents, un capricieux qui n’a pas les épaules pour son poste, le traître de service, les cires pompes habituels. Petit bémol pour M.Fesneau qui est plutôt un type bien. » Olivier Bettati, élu niçois Cnip, mardi, h .
« Oui, @JLMelenchon, ces perquisition politiques doivent être dénoncées, mais votre personne n’est pas “sacrée”, et la République ce n’est pas “vous”, c’est nous tous. Voir Marine Le Pen vous applaudir me fait mal et fait mal à l’ensemble de la gauche... » David Nakache, ex-PS niçois, mercredi, h .
« JL Mélenchon a le courage de ses convictions et les exprime avec force! Il est vrai que c’est peu habituel dans le milieu politique... pour cela et pour le droit à l’expression:Respect et Soutien! » Lionnel Luca ,maireLR de Villeneuve-Loubet, vendredi, h .
« Les attaques abjectes qui visent le benjamin du gouvernement, Gabriel Attal, sont révélatrices d’un climat politique de plus en plus malsain. Si on ne revient pas à une façon plus civilisée de débattre, la prochaine étape ce sera la violence physique. Ça a même déjà commencé » Xavier Garcia, n° du PS, vendredi, h . La bataille qui fait rage entre Christian Estrosi et Eric Ciotti donne des idées à ceux qui se disent qu’ils pourraient tirer les marrons du feu de cette lutte sans merci aux municipales à Nice. Ainsi du président du Parti radical de gauche azuréen, Patrick Mottard. Evoquant « un séisme politique après la lourde mise en minorité du maire de Nice dans les trois circonscriptions de la ville » lors du vote interne de LR, il se dit « désormais persuadé qu’il y aura un duel fratricide entre les deux leaders de la droite locale aux municipales ». Celui qui fut battu de peu par Jacques Peyrat, en , estime donc « qu’un espace se libère car nombreux sont les Niçois, de gauche, du centre et même de droite, qui vont refuser de se laisser embarquer dans cette fausse compétition, car ils ne soutiennent ni la versatilité politique et la gestion aléatoire de l’un, ni les idées très droitières de l’autre ». Il conclut : « Nous sommes un certain nombre par nos parcours, nos positions antérieures, nos valeurs, à avoir la responsabilité de relever ce défi. Pour cela, il faudra mettre de côté les ego de sous-préfecture, qui sont souvent l’ordinaire de la politique locale, pour rassembler tous les ni-ni et offrir une alternative crédible. Je ne ménagerai pas ma peine pour la réussite d’une telle entreprise, en me mettant au service de l’efficacité de cette cause juste pour la démocratie niçoise. Sans arrière-pensée. »
La rivalité sans relâche s’accompagne parfois d’approximation. Entre autres « amabilités » qu’Eric Ciotti lui a décochées cette semaine, Christian Estrosi a peu goûté que son désormais pire ennemi l’accuse d’avoir soutenu Emmanuel Macron dès « le premier tour de la présidentielle ». Ce qui est effectivement factuellement faux, même si le maire de Nice n’a pas manifesté un enthousiasme colossal à soutenir François Fillon, étant de ceux qui ont tout fait pour essayer de le « débrancher », estimant à raison qu’il conduisait sa famille dans le mur. Alors président de la Région, Christian Estrosi avait aussi reçu Emmanuel Macron, à la demande de celui-ci, le er avril à Marseille, dans un registre alors qualifié « de courtoisie républicaine »et « d’estime réciproque ». Cette entrevue était intervenue au lendemain d’un meeting de François Fillon à Toulon, où le maire de Nice avait essuyé des sifflets. Emboîtant le pas de Marie-Noëlle Lienemann et d’Emmanuel Maurel, qu’ils rejoignent, trois représentants de l’aile gauche du PS azuréen ont décidé de quitter le parti : Arnaud Delcasse, Michel Nativel et Manu Mascarin. Dressant le constat que le Parti socialiste n’est plus aujourd’hui « capable de transformer le réel vers une société plus juste, plus libre, plus démocratique », ils veulent s’engager dans « la construction d’une alternative à la fois républicaine, écologiste et socialiste, pour préparer le Front populaire du XXIe siècle ». Nicolas Roland, président du Modem maralpin, s’est bien évidemment réjoui des nominations de Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires) et de Marc Fesneau (Relations avec le Parlement) au gouvernement. Il y voit « un signal politique fort et la reconnaissance d’un réel savoir-faire ». Lors de la venue de Jacqueline Gourault dans les Alpes-Maritimes en mai dernier (elle était alors ministre auprès du ministre de l’Intérieur), Nicolas Roland avait échangé avec elle sur « les déséquilibres de traitement existant entre les grandes villes du littoral et les communes rurales de l’arrière-pays ». « La réforme territoriale ne se fera pas contre les collectivités, mais avec elles et pour elles », note-t-il. La République en marche des AlpesMaritimes a organisé le week-end dernier un séminaire de deux jours sur l’île Sainte-Marguerite, sur le double thème de l’Europe et de la gestion des collectivités locales. Autour notamment de Georges Botella, maire de Théoule et Pascale Vaillant, adjointe au maire de Cannes, différents ateliers étaient destinés à préparer les échéances européennes de et municipales de . « Nous voulons mettre en place une méthode en vue des prochaines élections locales, souligne Enis Sliti, référent départemental de LREM. Nous avons lancé un diagnostic des politiques menées dans les villes et villages du département, qui va nous permettre de définir un projet adapté à chaque collectivité. Les femmes et les hommes qui incarneront au mieux ces projets seront connus dans un e temps. » Michèle Tabarot vient d’interpeller la ministre de la Santé sur la situation du Groupement d’intérêt public enfance en danger. Le GIPED gère notamment le numéro national d’appel d’urgence « Allô! Enfance en danger » (, ndlr) qui apporte une écoute aux mineurs victimes de maltraitances. Il reçoit en moyenne appels par jour et a aidé plus de enfants depuis sa création. «Or, déplore la députée LR, très sensible à ces questions, alors que chaque jour en France deux enfants perdent la vie des suites de ces circonstances dramatiques, le gouvernement prévoit dans son projet de loi de finances une diminution des moyens d’action alloués au GIPED. Cette décision vient à rebours d’un défi de société fondamental que notre pays se doit de relever, celui de la protection de l’enfance. Le chef de l’Etat avait déclaré vouloir en faire l’une des grandes causes de son quinquennat… Il doit maintenant s’engager concrètement.»
Deux députés marcheurs des Alpes-Maritimes ont intégré le collectif parlementaire transpartisan visant à « accélérer la transition écologique et solidaire », lancé mardi à l’Assemblée à l’initiative de Mathieu Orphelin et Cédric Villani. Il s’agit de Loïc Dombreval et Cédric Roussel. « Nous avons une seule boussole, l’intérêt général présent et futur. C’est le moment pour chacun de prendre ses responsabilités, avant qu’il ne soit trop tard », insiste le second. La députée LR Laurence Trastour-Isnart a, elle aussi, rejoint ce collectif. qui ont affecté cette semaine le leader de La France insoumise. Celui du notaire et marcheur cannois Philippe Buerch, candidat malheureux face à Bernard Brochand aux dernières législatives. Me Buerch, tout en se déclarant persuadé de l’indépendance de la justice, « convaincu que cette affaire n’est absolument pas l’expression d’une police politique ni d’une justice médiatique », regrette la méthode et comprend l’émoi de Jean-Luc Mélenchon. « Des policiers armés jusqu’aux dents à h du matin, était-ce approprié ? Les moyens mis en place pour perquisitionner chez Mélenchon et à son parti ont été disproportionnés. Peut-on le considérer comme un individu à risque, menaçant la sécurité intérieure de notre territoire ? Les forces de sécurité et la justice doivent concentrer leurs efforts sur la lutte contre le trafic de stupéfiants et contre le terrorisme face à la montée de l’islam radical. »
TH. P.
Mon pays, c’est l’amour. Il n’y a plus guère que Johnny pour en rêver. De la guérilla LR niçoise à la surexcitation surjouée de Mélenchon, rien ou si peu ne parvient à réconcilier avec la politique. A croire même que tout est fait pour nous en dégoûter. Plus ça va, moins ça va. Notre démocratie se délite de secousses en répliques, moins adulte que jamais. Même Emmanuel Macron, en qui beaucoup avaient placé leurs ultimes espoirs, semble sonné par l’étendue de la tâche. Son immixtion télévisée de mardi soir fut un modèle de casse-binette. Petit Chose sépulcral, mal à l’aise et ratatiné par une lumière blafarde, sa tentative d’impulser un regain de confiance a relevé de la méthode Coué. Effet désastreux garanti, jusqu’à ces noirs feuillets barbouillés de ratures, dont chacun s’est demandé s’ils tenaient de l’improvisation ou d’une mise en scène pour faire peuple. A force d’échaudages, on doute de tout et de tous désormais, c’est bien le problème. Et l’horizon paraît bouché. Entre ceux qui ne réussissent pas à être audibles et ceux qui n’ont pas la carrure, on peine à entrevoir l’homme ou la femme susceptible de ramener une sérénité… que notre société si turbulée rend, sans doute, impossible.