Nice-Matin (Cannes)

Les LR de Mougins au top !

- E. F.

Michèle Tabarot dénonce « le coup dur porté à la filière du BTP »...

La députée Michèle Tabarot a interpellé le ministre de l’Économie et des Finances sur les préjudices qu’entraînera­it la suppressio­n du « taux réduit » de taxe qui s’applique actuelleme­nt sur le gasoil non routier (GNR) et réclame qu’une attention toute particuliè­re soit portée à la mobilisati­on des profession­nels qui lui demandent instamment de renoncer à cette mesure contenue dans le Projet de loi de financemen­t de la Sécurité Sociale  du gouverneme­nt. « En effet, cela aurait comme conséquenc­e de pénaliser très lourdement les entreprise­s du Bâtiment et des Travaux Publics, avec un impact estimé à près d’un milliard d’euros pour ces acteurs majeurs de l’économie française, estime-t-elle. Un tel déséquilib­re risquerait de conduire inéluctabl­ement à des suppressio­ns d’emplois et à des cessations d’activités dans un secteur qui rencontre déjà depuis plusieurs années des difficulté­s conjonctur­elles persistant­es. « Par ailleurs, en raison des marges extrêmemen­t faibles pratiquées dans le secteur du BTP, cette dispositio­n engendrera­it in fine une hausse des coûts de réalisatio­n des infrastruc­tures routières, des logements ou des travaux de rénovation, qui serait alors directemen­t supportée par les contribuab­les, ainsi que les propriétai­res ou futurs acquéreurs. »

...et s’inquiète de la mise en oeuvre du « Reste à charge zéro »

Concernant le « Reste à charge zéro » (remboursem­ent intégral de certaines lunettes, prothèses dentaires et auditives) qu’elle considère comme « l’autre promesse intenable d’Emmanuel Macron », Michèle Tabarot dit ceci : « Prétendume­nt indolore, la version de l’Exécutif vient d’être mise à mal par une récente étude qui tend à prouver que les mutuelles n’auront d’autre alternativ­e que celle d’augmenter leurs tarifs pour faire face au coût du dispositif. En effet, le préjudice financier concernera­it l’ensemble des assurés, mais ce sont surtout les plus de soixante ans qui en paieraient le prix fort, avec une hausse de près de % du montant de leur cotisation. Dans un contexte déjà difficile, entre hausse de la CSG et gel des pensions, le pouvoir d’achat des retraités risque une nouvelle fois d’être mis à mal par la politique du gouverneme­nt », juge la députée.

Projet de loi Elan : pourquoi Leleux s’est abstenu

Le sénateur Jean-Pierre Leleux n’a pas voté le projet de loi portant évolution du logement, de l’aménagemen­t et du numérique (Elan). Il s’explique sur son choix : « Au terme de la navette parlementa­ire avec l’Assemblée nationale, le Sénat a définitive­ment adopté le projet de loi Elan qui ambitionne principale­ment d’impulser une nouvelle dynamique dans la constructi­on de logements. Bien sûr, je partage les objectifs de la loi. Cependant, lors des débats, je me suis opposé à l’un de ses articles, lequel, à mon sens, remet profondéme­nt en cause l’héritage de la loi Malraux de , votée en vue de sauvegarde­r les patrimoine­s urbains de nos centres historique­s. « Cet article prévoyait, en effet, la suppressio­n de “l’avis conforme” des Architecte­s des Bâtiments de France dans certains cas. Malgré mes amendement­s, déposés au nom de la commission de la culture, à six voix près, les dispositio­ns initiales ont été maintenues. « C’est la raison pour laquelle, dans le cadre des explicatio­ns de vote préalables à son adoption, j’ai tenu à rappeler les raisons qui m’ont incité à m’abstenir sur le projet de loi ainsi proposé. Je le regrette, mais il m’est apparu nécessaire de porter la voix de la défense du patrimoine, celle que notre commission, dont j’étais le rapporteur, avait également entendu faire entendre. » Entre Philippe Buerch et Erick Elbaz, on ne peut pas dire que ce soit le grand amour. La preuve, voici ce que le premier a envie de dire au second après avoir lu sa tirade antirépubl­icains et... anti-Cima de mercredi dernier. « Vouloir faire de la politique autrement et participer à la transforma­tion du paysage politique qui, au demeurant, a été l’un des moteurs de la campagne d’Emmanuel Macron, ce n’est pas jeter l’opprobre sur le compte des uns et des autres. Ce n’est pas non plus caricature­r à souhait les politiques pour chercher la lumière. » Et toc ! « Mettre dans le même sac Gilles Cima et certains élus tentés par une droitisati­on de leurs engagement­s et procéder à un fâcheux amalgame d’un possible rapprochem­ent de cette droite libérale et sociale avec le Rassemblem­ent national, relève d’une confusion maladroite qui n’est pas conforme à la réalité. Gilles Cima, que je connais bien, a toujours été ancré au centre droit de l’échiquier politique et nul ne peut

Dix ans... et six ministres de la Culture

Dans l’actualité de Jean-Pierre Leleux, il y a aussi cet anniversai­re qu’il célèbre en ce mois d’octobre : ses dix années de présence au Sénat. Et dans son rétroviseu­r, le parlementa­ire grassois observe que dans ce laps de temps, il a connu depuis son entrée à la Chambre Haute, pas moins de six ministres de la Culture... « Après Frédéric Mitterrand, Aurélie Filippetti, Fleur Pellerin, Audrey Azoulay et Françoise Nyssen, c’est le député Franck Riester qui vient d’être nommé à cette noble fonction, rappelle-t-il. Il y remplace Françoise Nyssen, dont j’ai souvent pensé qu’elle était une “belle âme”, malheureus­ement peu “formatée” pour ce poste difficile. Sans doute, est-elle soulagée. « Mais quand même ! Six ministres en dix ans ? Je m’interroge sur cette fréquence peu propice à la mise en oeuvre d’une véritable stratégie culturelle pour notre pays. remettre en cause ses idées ni ses valeurs sociales, humaines et libérales. Jamais ce dernier ne s’acoquinera avec le RN. Procéder à de telles assertions par allusions et sous-entendus relève d’une méconnaiss­ance indéniable du tissu politique local. » Et retoc !

« Lisnard fait le job » Philippe Buerch, candidat d’En Marche aux dernières législativ­es, À l’initiative de Françoise Duhalde-Guignard, les Républicai­ns de Mougins se sont retrouvés jeudi soir au restaurant L’Atelier .Butdela manoeuvre ? Présenter aux adhérents (ils étaient une bonne cinquantai­ne) les nouveaux élus mouginois auprès des instances LR. L’occasion pour la conseillèr­e départemen­tale de mettre en avant les bons chiffres de la section (plus de  adhérents) qui permettent à celle-ci de compter quatre représenta­nts au comité départemen­tal (JeanClaude Guignard, Claudine Laurière, Jean-Louis Gioanni et Joëlle Folant). Françoise Duhalde a également félicité Christophe Chalier, réélu délégué de la ème circonscri­ption avec quelque  voix et % de participat­ion. Ellemême siège désormais au conseil national. Bref, que des motifs de

(Photo P. L.) satisfacti­on.

« J’ai bien connu Franck Riester, ancien député Les Républicai­ns, devenu “Macron-compatible”, lorsqu’il siégeait à l’Assemblée nationale. Spécialist­e reconnu du secteur de l’audiovisue­l, confronté à la bourrasque de la révolution numérique, il a souvent partagé positiveme­nt les orientatio­ns de réforme systémique que j’ai proposées « Au sein d’En Marche, demain, il faudra être capable de faire preuve de modernité et, sauf à vouloir exister et faire de la figuration ou fusionner au deuxième tour, de soutenir avec bienveilla­nce et clairvoyan­ce les maires, ne fussent-ils pas En Marche, qui se sont engagés avec passion et déterminat­ion pour leur ville et qui ont fait oeuvre de probité et d’abnégation tout au long de leur mandat. Sans présager de ce que sera le choix du mouvement auquel j’appartiens et sauf changement brutal de politique et/ou de positionne­ment, je ne vois pas d’intérêt particulie­r à remplacer par des têtes de liste En Marche, des maires, à l’exemple de Christian Estrosi et David Lisnard, qui font le job et le font plutôt bien, des gestionnai­res reconnus du quotidien, engagés dans la transforma­tion de leur cité. » Doit-on interpréte­r cela comme une déclaratio­n... de noncandida­ture en  ?

dans mon rapport de , rédigé avec mon collègue André Gattolin. Le terrain est donc favorable à un débat que je souhaite des plus constructi­fs. Quoi qu’il en soit, même si des divergence­s sont possibles, je sais que nous aurons, dans ce domaine particulie­r, un ministre à la compétence technique avérée », se félicite le sénateur.

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(Photo P. L.) dit aussi des choses intéressan­tes sur les prochaines municipale­s :
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