Dépôts sauvages : les pollueurs seront les payeurs
Les élus municipaux entendent lutter contre les dépôts sauvages. Lors du conseil municipal, jeudi soir, une délibération a été votée à l’unanimité pour faire payer aux contrevenants 300 euros de frais d’enlèvement. « Nous luttons activement contre les dépôts sauvages et les incivilités, rappelait le maire Jacques Pouplot. On a confié aux ASVP le rôle de brigade de l’environnement. A ce jour, on en est à 10 verbalisations de dépôts sauvages. Il y a avait beaucoup de conteneurs qui traînaient au bord des routes, ils ont mis des mots dans les boîtes aux lettres rappelant le règlement de collecte. » Apparemment, ces actions ne suffisent pas. « Il y a des gens qui s’en fichent complètement, s’exclamait le maire. Quelqu’un nous a dit que 68 euros c’était moins cher que la déchetterie. Ca commence à bien faire ! » L’élimination représente une charge non négligeable pour la communes. « Si on laisse le dépôt cela grossit rapidement, poursuivait le maire. Donc on est obligé de déplacer très rapidement un camion avec 2 personnes. Cela désorganise le travail des services techniques. Il faut enlever les déchets et les transporter à la déchetterie. Ca a un coût estimé à 300 euros. » A quoi se rajoute, une amende de 68 euros de la police municipale, qui peut aller jusqu’à 75 000 euros pour l’abandon de déchets par activité à caractère commercial.
Des plaintes au village
« Est-ce qu’on considère que les dépôts qui sont faits au village, dans les point d’apport volontaires, sont des dépôts sauvages ? » demandait le conseiller de l’opposition Stanislas Koziello. Nous avons beaucoup de plaintes à ce niveau là. « Oui, si les déchets sont en dehors des conteneurs prévus à cet effet, et des jours de ramassage, confirmait Jacques Pouplot. Nous avons modifié les caméras pour pouvoir surveiller les bornes enterrées au village. Nous avons pris 8 contrevenants. » « Au village, la borne à emballages est systématiquement pleine », se plaignait Florence Chablais. « Elles ne sont pas pleines la plupart du temps mais bloquées par des cartons mal pliés, répondait Jacques Pouplot. On a demandé de changer la taille de l’ouverture. »