Nice-Matin (Cannes)

Julie Guttierez : “Le musée doit être un lieu populaire”

Arrivée il y a 18 mois au musée Fernand-Léger, la nouvelle conservatr­ice évoque ses ambitions et souhaite rendre le site accessible à tous

- PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-MICHEL POUPART

Repas du Novembre

L’associatio­n de l’amicale Biotoise des anciens combattant­s, organise le repas du  novembre au restaurant l’Atelier  à l’Eganaude, route des Dolines. Inscriptio­n jusqu’au  novembre au ..... ou au .....

Les années  et leur ébullition culturelle

Samedi  novembre à la médiathèqu­e, Diane Saurat Rognoni, présente une conférence Les années  et leur ébullition culturelle après la guerre -. Gratuit. www.biot.fr

Quelles énergies µen ?

Jeudi  novembre, à  h, salle Gilardi, Robin Girard, enseignant chercheur à l’École des Mines de Paris, présente une conférence sur le thème Éolien, nucléaire, photovolta­ïque : quelles énergies en  ? Gratuit.

Julie Guttierez, la conservatr­ice du musée Fernand-Léger est arrivée à Biot il y a dix-huit mois. Lorsque nous lui avons demandé de réaliser une interview devant son oeuvre préférée de Léger, « Le grand remorqueur » s’est presque tout de suite imposé comme une évidence.

Pourquoi ce choix de tableau ?

Il y a une harmonie totale entre les couleurs et les lignes ; lorsqu’on le regarde, on a l’impression de voir une péniche passer devant sa fenêtre. C’est une bonne synthèse de l’oeuvre de Fernand Léger.

Quel est votre parcours avant d’arriver à Biot ?

Je travaillai­s à Nantes à la DRAC ; je suis spécialisé­e en art moderne et j’ai beaucoup travaillé sur les rapports entre peinture et poésie. Je connaissai­s Léger mais en arrivant ici, je me suis très vite rendue compte que je n’en connaissai­s qu’une toute petite partie. Je suis en immersion totale depuis  mois.

Avez-vous vu toutes les pièces du musée ?

Je pense que oui, j’ai mis plus d’un an pour le faire. Léger était un précurseur et je pense qu’il y a encore beaucoup à découvrir. Sa mort brutale a interrompu de nombreux projets.

Quelle ambition souhaitez-vous apporter au musée ?

C’est très important d’être accessible à tous, il faut intéresser les gens et les divertir. Le musée doit être un lieu convivial et on a la chance ici d’avoir un parc exceptionn­el. Plus il y a de monde qui vient, plus je suis heureuse.

Comment ouvrir le musée ?

On essaie de participer à tous les événements organisés parla Ville de Biot. Le musée doit être un lieu populaire, au sens premier du terme. L’an prochain, on reprendra le cycle du cirque.

La prochaine exposition ?

Ce sera le troisième cycle de Léger en vis-à-vis avec d’autres artistes. Il y aura d’autres noms, des grands artistes de l’art moderne mais il est encore trop tôt pour donner quelques noms.

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(Photo J.-M. P.) Julie Guttierez, conservatr­ice du musée Fernand-Léger : heureuse.» «Plus il y a de monde qui vient, plus je suis

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